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Rentrée en fête ? La rentrée n’est pas à la fête pour les orléanais.

Une rentrée sociale

La crise est loin d’être derrière nous. La crise économique touche dorénavant les orléanais dans leur quotidien, les familles éprouvent de nombreuses difficultés à préparer la rentrée scolaire dans de bonnes conditions. Les associations agissant dans le domaine social connaissent un accroissement de leur activité et du nombre de leurs bénéficiaires. Le taux de chômage des jeunes et des moins jeunes est des plus inquiétants. Face à ce constat alarmant, la majorité municipale UMP (identique à celle du gouvernement) n’a pas pris conscience de cette réalité. Cet aveuglement dramatique se concrétise notamment par un budget de l’action sociale insuffisant pour répondre à la détresse sociale des orléanais.

Le quotidien des orléanais mérite mieux.

De plus, à la rentrée « notre » député-maire UMP sera un des acteurs de la funeste réforme des retraites qui souhaite faire travailler plus pour gagner moins et mettre fin au système de retraite par répartition. Une mobilisation forte de tous sera nécessaire pour sauver notre système de retraite.

Une rentrée politique

Cette rentrée ne peut effacer les propos de l’été. En effet, un conseiller municipal de la majorité récidive en tenant cette fois-ci des propos islamophobes et racistes durant la trêve estivale. Nous attendons toujours la condamnation de ceux-ci par le Député-Maire UMP… Ces propos sont indignes d’un élu de la République et ne peuvent être banalisés.

Ce climat délétère qui a permis l’expression de ces propos trouve son fondement politique dans cette volonté permanente de l’UMP d’opposer les français entre eux. La question des Roms en est l’expression la plus révoltante. Faut-il rappeler qu’ils sont l’objet de toutes les persécutions en Europe depuis au moins cinq siècles ? Faut-il rappeler qu’à travers les âges, ils ont toujours constitué l’objet de peurs et de haines irrationnelles ? Et que jouer de ces peurs et sur ces haines, c’est abaisser notre République. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants, ils ont droit au respect de leur dignité et surtout de leur droit en tant que citoyen français ou européen.

Une rentrée efficace ?

L’été orléanais a été marqué par une gestion désastreuse du chantier du Tram. Ce chantier a entrainé l’inaccessibilité d’une partie du centre ville pour les personnes en situation de handicap ou pour les familles avec des poussettes. Les orléanais mais également les touristes courageux ont souffert du manque de signalisation ou de l’incohérence de celle-ci. Cette improvisation est étonnante face aux 9 années qui nous séparent de la construction de la première ligne… La rentrée municipale sera également marquée par un premier bilan de nombreuses promesses non tenues et de l’(in)action de la majorité municipale UMP. (La Motte Sanguin, Vinaigrerie Dessaux, chauffage urbain, équipements sportifs de proximité, action sociale, installation de nouvelles entreprises…)

Le quotidien et l’avenir des orléanais méritent mieux…

Baptiste CHAPUIS, Conseiller Municipal (PS)

(Tribune publiée dans OrléansMag’ de septembre 2010)

APPEL des syndicats

Après les fortes mobilisations du premier semestre, et notamment le 24 juin dernier, les multiples initiatives qui ont ponctué l’été, montrent la détermination des salariés à faire entendre leurs revendications et leurs propositions concernant le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable.

La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale – la situation du chômage s’aggravant encore notamment pour les jeunes – et par l’annonce de mesures de rigueur supportées essentiellement par l’ensemble des salariés. Le gouvernement poursuit une politique inadaptée en terme d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît les inégalités.

Au moment où le projet de réforme des retraites va être examiné par le parlement, les organisations syndicales rappellent leur ferme opposition à celui-ci. Cette réforme ne répond pas aux enjeux actuels. Les questions d’emploi notamment pour les jeunes et les seniors, celles des inégalités hommes-femmes, de la pénibilité, d’un financement durable appuyé sur une autre répartition des richesses produites, non seulement ne sont pas traitées, mais font porter à plus de 85% les efforts sur les salariés.

La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes, ceux ayant des carrières chaotiques et incomplètes, en particulier les femmes.

Les organisations syndicales considèrent aujourd’hui que rien n’est joué et appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à poursuivre la construction d’une mobilisation de grande ampleur et à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations.

Le gouvernement et les parlementaires doivent entendre la mobilisation des salariés et répondre à leurs revendications pour d’autres choix en matière de retraites, d’emploi et de pouvoir d’achat. Les organisations syndicales se réuniront dès le 8 septembre pour analyser la situation et décider des suites unitaires à donner rapidement à la mobilisation.

Manifestation à Orléans : 10h30 Place du Martroi

La version 2010 de la « Journée à la campagne »  d’Orléans, n’aura pas lieu lors de la Grande Braderie du Samedi mais le lendemain et ce durant toute la journée.  Pas de concurrence !!!

Retrouvez donc Place du Martroi et Rue Royale dès 9h (et jusqu’18h) des producteurs et exploitants agricoles de notre département, venez fabriquez vous même votre pain, votre jus de pomme ou encore votre boudin. Venez découvrir la betterave, la fabrication du miel, ou encore vous essayez à la traite des vaches !!

Une ferme géante , place du Martroi avec tous ses animaux !

Une initiative à saluer.

Plus d’informations sur le site des Jeunes Agriculteurs du Loiret

Suite à l’article de LibéOrléans: « À Orléans, une droite «fière de ses valeurs», islamophobe et franchement décomplexée »

INDIGNATION

Je tiens à exprimer ma profonde indignation et ma consternation suites aux propos d’un responsable du Nouveau Centre et d’un élu de la majorité municipale d’Orléans rapportés par LibéOrléans le 02/08/2010.

Ces propos islamophobes ne sont pas acceptables dans notre démocratie. M. Quentin THOMAS, après avoir tenu des propos antisémites, xénophobes et homophobes, tient des propos islamophobes en toute impunité.

Je demande officiellement que ces deux responsables politiques prennent la mesure de leurs propos outranciers et quittent leurs fonctions respectives.

Je demande officiellement à M. Grouard député-maire d’Orléans de prendre ses responsabilités et de dénoncer les propos dangereux de M. Thomas membre de sa majorité et Conseiller Municipal Délégué et à M. Montillot responsable du Nouveau Centre dans le Loiret de faire de même pour M. Berthelot.

Communiqué du 03/08/2010

Avec un peu de retard, je souhaite revenir sur le parrainage républicain qui a eu lieu le mardi 29 juin à 18H, place de la République à Orléans (!).

Il s’agissait d’une initiative de RESF 45, le but étant de parrainer des jeunes majeurs sans papiers le plus souvent lycéens de l’agglomération.

Chaque jeune adulte avait un parrain et une marraine en responsabilité sur Orléans et son agglomération : élus du Conseil Régional, Maires, conseillers municipaux d’Orléans ou responsables politiques et associatifs.

En tant que Conseiller Municipal, j’ai donc parrainé un jeune sans papier, je me suis engagé auprès de lui. J’ai également la chance de partager ce parrainage avec Corinne Leveleux, Conseillère Municipale également d’Orléans.

L’ensemble des parrains ont marqué leur engagement en lisant tous ensemble le texte ci-dessous.

Urcille, Vicky, Nathalie, James, Kérène, Noumé, Sargis, Rosaria, Djénaba,, Pierrot,, Grace,, Sandra, Mohamed,, Bijoux,, Fatim, Oumar, Michèle, Elsa, Moshtaba,, Lida, Lussiné, Lilit, Armane, Princia et Rania.

Vous construisez votre avenir ici, vous êtes d’ici.

Nous parrains et marraines, témoignons de votre volonté d’insertion dans la société française, démocratique et laïque.

Nous-nous engageons à vous protéger et à agir pour votre régularisation, en respect des Droits de l’Homme et des principes de solidarité et de fraternité de la République.

Je ferais mon maximum afin de remplir au mieux ce rôle.

Sur le même sujet:

L’article de Thierry Mouron, Responsable du PRG

L’article d’Europe Écologie

L’article de RESF 45

L’UNEF vient de publier un rapport accablant sur les dérives des frais d’inscription dans les universités françaises . L‘UNEF a identifié 28 universités (soit 1/3 des universités) qui se situent dans l’illégalité.

Il faut rappeler que les frais d’inscription dans les universités sont strictement plafonnés, 169 euros pour une licence, 226 pour une année de Master, 342 pour un Doctorat auxquels s’ajoutent 195 euros de cotisations à la sécurité sociale et 4,57 euros de frais de médecine préventive, soit un total de 368,57 euros en licence ou 541,57 en doctorat.

La loi permet des frais supplémentaires (dit Complémentaires) uniquement s’ils sont facultatifs. Les Universités utilisent cette possibilité de manière très générale et parfois à la limite de la légalité.

C’est le cas à Orléans pour tous les diplômes de Polytech’ pour les boursiers et les non boursiers. Les étudiants doivent s’acquitter de 60 euros supplémentaires.

Certes il ne s’agit pas encore de l’université de Pau ou de Grenoble qui demande entre 1900 et 2200 euros en + des frais d’inscriptions, malgré tout l’Université d’Orléans fait partis de ces 28 universités pratiquant des frais illégaux.

Face à cela, « L’UNEF refuse que les frais d’inscription illégaux soient une réponse au sous-financement des universités. Les engagements d’augmentation du budget de l’enseignement supérieur doivent se traduire par une augmentation des dotations de fonctionnement des universités afin de leur donner les moyens de fonctionner sans recourir à des expédients illégaux. »

Malgré l’hostilité de la majorité municipale vis à vis des blogs et des réseaux sociaux, on constate que les orléanais sont nombreux à se connecter et à échanger sur la toile, notamment sur Facebook.

On retrouve Orléans à la 14ième place avec plus de 248 000 profils, si ça, ce n’est pas du rayonnement !!!

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Communiqué de la fédération nationale des élus socialistes

Lors de son intervention télévisée sur France 2 le 12 juillet 2010, Nicolas Sarkozy a brocardé les régions qui continuent d’augmenter sans discontinuer de 34 000 agents par an depuis 10 ans le nombre des fonctionnaires, alors que l’Etat fait lui des efforts de gestion.

Monsieur Sarkozy oublie sans doute dans ses calculs le transfert de près de 80 000 agents TOS des lycées vers les régions par la loi Raffarin de 2004, dont il était un des initiateurs.

Il suggère que les collectivités locales participent de la même manière que l’État au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Nicolas Sarkozy doit dire aux Français quels services il supprimera en conséquence. Nicolas Sarkozy doit indiquer les coupes budgétaires qu’il entend faire dans les budgets des collectivités. Ce sont les services publics de proximité qui subiront cette mesure.

Que faut-il arrêter : la crèche, le repas à domicile pour les personnes âgées? le réseau de bus, l’entretien des routes? la construction de lycées ou l’aménagement des voies de chemin de fer? l’aide aux devoirs ou la cantine scolaire? Les centres de loisirs ou les équipements sportifs? L’aide au développement économique ou les agendas 21? les aides au logement social parce que l’Etat est défaillant?

Une fois de plus Nicolas Sarkozy s’arrange avec la vérité. Il est trop facile de brocarder les collectivités et leur gestion, alors que leurs budgets sont équilibrés, que la droite a supprimé une grande partie du lien fiscal qui les unissait aux contribuables et qu’elle gèle leurs dotations tout en transférant des charges masquées.

N’oublions pas que c’est le même gouvernement qui appelle à l’aide régions, départements et communes pour financer les lignes à grande vitesse, les universités, les commissariats de police ou les gendarmeries sans assurance qu’il y ait des effectifs ou la rénovation des abords des hôpitaux ou des tribunaux qu’il supprime sans concertation par la suite.

Si je publie ce texte en forme de « SOS », c’est parce que plusieurs commerçants de la rue Jeanne d’Arc m’ont fait part de la situation inextricable dans laquelle ils se trouvent.

Ils sont entourés de barrières. Atteindre leur magasin, leur comptoir ou leurs tables de café relève de la course d’orientation ou du parcours du combattant !

Et là, je ne reviens pas sur l’impossibilité d’accès des personnes en fauteuils ou des familles avec des poussettes, l’espace entre les barrières de chantier et les façades des riverains étant à de très nombreux endroits trop étroits pour circuler. Ce qui est inadmissible !

Il faut tant de mérite et d’acharnement aux clients potentiels qu’un grand nombre se découragent. De plus, riverains, promeneurs, touristes de la rue Jeanne d’Arc, choisissez bien votre chemin quand vous entrez dans cette rue car vous ne pourrez en changez qu’en faisant demi-tour !!

Il y a urgence. M. Lemaignen et Grouard sortez de votre torpeur estivale pour organiser le chantier autrement. Aménagez des ouvertures, élargissez les passages, signalez les cheminements, … en un mot créez des accès pour tous.

M. FOUSSIER adjoint au commerce semble bien moins regardant au suivi du chantier de la deuxième ligne de tram que pour la première. Les commerçants attendaient pourtant les mêmes égards.

Il faut entendre en urgence les commerçants – et les responsables de toutes les autres activités concernées – qui en ont assez et demandent en grande urgence des mesures de simple bon sens… pour éviter des situations qui peuvent devenir économiquement désastreuses.

Communiqué du 15 juillet 2010

13 Juillet 2010

Pour les habitué(e)s et les inconditionnel(le)s, on file vers le Bal des Pompiers  dès 21h.

(entrée libre, participation souhaitée mais pas obligatoire, rue Eugène Vignat)

Pour les couche-tôt une cérémonie militaire se déroulera, juste avant, au Campo Santo dès 18h.

14 Juillet 2010 RDV / Place de Loire (Ciné Pathé)

19h-20h30 Bal Musette

21h-22h30 Rock Guinguette (????)

23h Feu d’artifice

23h30h30-2h Bal Populaire

(Pensez à venir en Tram !!)

La semaine dernière, un habitant de la Source a été tué par un motard avenue de la Bolière . C’est avec consternation que tous les habitants du quartier ont appris cette nouvelle.
Nous sommes tous, ici, concernés et touchés par ce tragique accident et témoignons de notre profonde affection à la famille du défunt.

Mais faut-il attendre qu’un accident grave se passe à la Source pour que la majorité municipale s’occupe enfin des problèmes de délinquance routière du quartier ? On peut réellement se poser la question !

Ce problème récurrent n’est pas nouveau ! De nombreuses fois, des habitants de La Source ont alerté les services municipaux et la police municipale suite à des conduites dangereuses d’engins motorisés constatées principalement sur l’avenue de la Bolière, sur l’avenue Kennedy et autour du lac de l’Orée de Sologne.

La réponse de la majorité municipale par la voix principalement de Monsieur Montillot s’est résumé à des affirmations statistiques qui exaspèrent de nombreux sourciennes et sourciens, affirmations statistiques reprises encore récemment par le Maire d’Orléans, Serge Grouard dans le mot du Maire en première page du numéro 100 de l’Indien « La lutte contre l’insécurité affiche des résultats : depuis 2001, la délinquance de voie publique a baissé de plus de 81% ».Quand on vit la réalité, on ne peut souscrire à cette véritable propagande !

Non, les habitants de la Source ne peuvent pas se contenter de beaux discours, d’affirmation statistique, de récupération politicienne. Ils attendent des actes concrets pour leur quartier, des aménagements de voiries comme des ralentisseurs, de la prévention et de la lutte contre la délinquance routière.

On peut aussi regretter la disparition de la police de proximité qui effectuait un réel travail de prévention qui ne peut être effectué seulement par les médiateurs de rue, regretter aussi la disparition , « organisée » par la mairie d’ Orléans, de certaines associations sourciennes qui réalisaient un réel travail de prévention, de lien social et d’insertion dans le quartier.

Nous condamnons aussi fermement les propos de Monsieur Montillot, notamment quand il s’autorise à donner des consignes au Procureur de la République quant à la qualification de l’acte délictueux. La justice dans notre pays est indépendante. Elle n’a pas à recevoir d’avis d’élus locaux qui feraient mieux d’être efficaces sur le terrain et de s’occuper des problèmes concret de sécurité quotidienne.

L’émotion et la compassion ne doivent pas devenir des outils de la politique municipale dans le quartier de la Source !

Ghislaine KOUNOWSKI et Baptiste CHAPUIS

Communiqué du 12 juillet 2010

Retrouvez l’ordre du jour du Conseil Municipal du 9 juillet 2010 :

Pour ceux qui ne souhaite pas lire, on y trouve:

  • les désignations en commission et CMA en remplacement de Liliane COUPEZ (aucune pour Nihad SOUAID) ,
  • le Rapport annuel de la SEMDO,
  • la célèbre inefficace ZAC des Halles,
  • les travaux (service minimum) sur le parking du Centre Commercial Marie Stuart,
  • la énième vente d’une partie du patrimoine municipale,
  • le nouveau parking en centre ville sur les mails Jaurès (cohérence avec le Tram ??) ,
  • la conséquente subvention à l’Entente Orléanaise,
  • le Festival de Loire,
  • le patrimoine classé de la ville (où l’on abordera peut-être la question de la Cathédrale ou encore de Lamotte Sanguin ??)

Les sujets sont nombreux, les débats n’en seront pas moins intéressants…

Depuis 2003 et le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, la dette publique ne cesse de se creuser. Un nouveau palier a été franchi en 2007 avec l’élection de Nicolas Sarkozy et la mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales, injustes et très coûteuses.

La politique fiscale et budgétaire menée par la droite porte une responsabilité écrasante dans l’explosion de la dette, qui avait commencé bien avant la crise de 2008. En réduisant les recettes publiques dans des proportions alarmantes, en étant incapables de renforcer la croissance, les politiques fiscales entreprises depuis 2003, et encore plus depuis 2007, ont des conséquences catastrophiques pour les Français.

Démantèlement du système de protection sociale et des services publics, redistribution des revenus à rebours, effets macroéconomiques désastreux et véritable politique de purge budgétaire, les Français paient la facture des cadeaux fiscaux aux plus aisés.

Depuis 2003 et le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, les politiques budgétaires et fiscales menées par la droite ont provoqué une envolée des déficits et de la dette publique. Loin de stimuler la croissance et les rentrées fiscales, les mesures adoptées ont réduit les recettes, aboutissant à un creusement la dette de l’Etat alors que les collectivités locales ont pris en charge son désengagement croissant, sans déséquilibrer leurs comptes.

Une dette croissante depuis 2003

Depuis 2003, la dette publique ne cesse de s’accroître alors que le gouvernement de Lionel Jospin était parvenu à la faire reculer durablement en pourcentage du PIB. Elle s’envole à partir de 2007. Malgré une croissance supérieure à 2% par an entre 2004 et 2007, les gouvernements de droite ne sont pas parvenus à réduire l’endettement, au contraire.

La dette publique s’établit au quatrième trimestre 2009 à 1489 milliards d’euros, soit l’équivalent de 77,6% du PIB (10 points de plus en un an), alors qu’elle était sous la barre des 60% en 2002 (58,8%).

Le résultat de huit ans de gouvernement de droite : une augmentation de la dette de près de 65% !

La ville d’Orléans s’est réjouie, à raison, de l’implantation d’un Franprix à l’Argonne, et de la future implantation d’une supérette à La Source, dans le centre commercial de La Bolière. L’opposition municipale s’en réjouit également, bien évidemment.

Néanmoins, les élus « socialistes, verts et apparentés » tiennent à redire qu’ils ne partagent pas la vision de Serge Grouard de la politique d’action économique, en particulier pour ce qui est du commerce de proximité. Il serait plus juste, d’ailleurs, de parler de politique «d’inaction économique».

Nous l’avons dit, et redit : nous pensons qu’il faut plus de volontarisme public. Il faut que la ville soit un moteur très actif pour installer et maintenir le commerce dans tous nos quartiers, la puissance publique doit se saisir de ces questions et ne pas regarder les trains passer.

Il aura fallu la récente disparition d’une brasserie orléanaise plus que centenaire, remplacée par un n-ième magasin de téléphonie, pour qu’enfin la majorité UMP-MoDem-MPF propose la création de mesures de protection du commerce et de l’artisanat de proximité. Nous regrettons que malgré nos demandes répétées cela n’ait pas été fait plus tôt.

Néanmoins il reste beaucoup à faire. En particulier dans un quartier, qui est l’œuvre exclusive de l’actuelle majorité : le quartier de la ZAC Coligny, ex-îlot de la Râpe.

Car là, du point de vue commercial, Serge Grouard partait de peu, et n’est pas arrivé bien loin.

Dans un quartier neuf et repensé, on peut, si on le veut, se donner les moyens de mettre de la vie, d’organiser l’espace pour permettre les échanges, les rencontres, de diversifier les fonctions ou encore de créer une dynamique associative…

La droite orléanaise n’a pas voulu se donner ces moyens… Ce quartier semble abandonné…

Quels sont les commerces qui se sont implantés ?– Deux banques : elles vont très bien, comme toutes les banques, merci pour elles.
– Une boutique de machines à coudre, le seul survivant des commerces présents précédemment dans le quartier
– Une boutique de presse-tabac, qui n’est que le transfert de celle de la rue de la gare, à 150m de là.
– Une boulangerie-pâtisserie « traditionnelle » qui n’ouvre ni le samedi, ni le dimanche, faute de vie dans le quartier
– Un salon de coiffure
– Une sandwicherie franchisée par une grande multinationale, seule enseigne éclairée le soir, mais pour combien de temps ?
– Un bar à pâtes qui ne doit qu’aux employés de bureau d’être encore ouvert.

Et c’est tout.

Et il reste encore, depuis des mois, de nombreux locaux commerciaux vides.

Nous n’oublions pas deux commerces qui ont été parmi les premiers à ouvrir : la sandwicherie-boulangerie située sur le haut de la dalle, et la supérette « Mini-Casino ».

Pour eux, l’histoire est déjà finie :
– le tout premier commerce de ce quartier a été mis en liquidation judiciaire (jugement du 3 mars 2010);
– la supérette est définitivement fermée depuis plusieurs semaines.

Le Maire d’Orléans n’a pas créé un quartier, il a laissé faire les promoteurs et les aménageurs, sans aucune vision politique de ce qu’est un quartier vivant. Il s’agit d’une erreur historique.

Comme Joëlle Beauvallet et Pascal Martineau, conseillers d’opposition de l’époque, le disaient dans une conférence de presse en 2004 – il y a 6 ans ! -, la majorité n’a réuni aucune des conditions qui permettent à ce quartier d’être un vrai lieu de vie :
– pas d’espace public, (jardins)
– pas de service public,
– beaucoup moins de logements sociaux que ce qu’Olivier Carré, maire-adjoint à l’urbanisme, ne cesse d’annoncer,
– pas même les moyens pour les parents avec une poussette, les personnes en fauteuil, de circuler aisément (la ville n’a pas voulu faire de pan incliné et l’ascenseur installé à la place est perpétuellement en panne).

La Zac Coligny est devenue une juxtaposition de bureaux et d’immeubles-dortoirs.

Et l’oubli de ce quartier continue, puisque, cet été, alors que le tramway est arrêté, la station de tramway Coligny n’est pas desservi par le bus de substitution : les habitants doivent aller soit à Libération, soit à Antigna !

Les élus du groupe « Socialistes, Verts et apparentés » demandent à la majorité et au Maire d’Orléans
– de réagir vite pour améliorer ce quartier, sauver ses commerces et implanter des services publics
– de réfléchir pour l’implantation d’un jardin public (pourquoi pas sur l’îlot F qui sert de parking d’appoint, et qui a subi, il y a quelques semaines un effondrement du sous-sol ?)
– d’abandonner leur posture idéologique et dogmatique qui profite aux promoteurs
– et surtout, de ne pas renouveler ce genre d’erreurs dans les prochaines opérations urbaines.

Baptiste CHAPUIS

Communiqué du 1 Juillet 2010

u fait des travaux de la seconde ligne, le Tram ne circule plus en centre ville. Des bus sont mis à disposition des usagers au niveau de l’arrêt Tourelles-Dauphine. Ces bus contournent la ville par les boulevards pour atteindre la gare d’Orléans.

Les élus socialistes verts et apparentés viennent d’interpeller le Président de l’Agglomération afin d’instaurer une navette-minibus régulière au cœur du centre ville en remplacement des stations du Tram fermés. Nous proposons que cette navette gratuite permette, notamment durant les soldes, de relier la station Royale-Châtelet à la gare d’Orléans, en desservant les stations De Gaulle (ou à proximité) et République et ce durant la durée des travaux.

Ce service permettra notamment aux personnes âgées, ou à mobilité réduite de se déplacer en cœur de ville sans avoir recours à leur automobile.

Baptiste CHAPUIS

Communiqué du 2 juillet 2010

De nombreux orléanais ne partent pas en vacances. Pour se rafraichir certains vont à l’Ile Charlemagne, d’autres préfères les piscines municipales.

Pour s’y retrouver (tarifs/horaires) je vous invite à parcourir le document synthétique ci-joint.

Retrouvez tous les horaires et tarifs des piscines d’Orléans pour cet été

Orléans reste néanmoins une ville sous dotée en équipement nautique, la municipalité en a conscience et renvoie sur son site web aux piscines situées dans l’agglomération.

Je vous invite à découvrir ces installations à St Jean de la Ruelle, Chécy, Saran, St Jean de Braye, La Chapelle St Mesmin

Bonne Baignade !

Sur le même sujet:

Les horaires et tarifs en 2009

Le combat contre l’ouverture des commerces le dimanche a trouvé un nouveau soutien :

M. Foussier adjoint au Maire en charge du Commerce.

Les élus socialistes verts et apparentés tiennent à saluer la position de M. Foussier quant à son refus de l’ouverture des commerces le dimanche.

Dans l’édition de la République du Centre de mardi 29 juin, on apprend que M. Foussier prend l’exemple nantais pour justifier le non ouverture des commerces pour ce dimanche des soldes.

« A Nantes et dans sa région, les magasins ne sont ouverts aucun dimanche et je ne pense pas que les magasins soient sous-développés »  « Soucieux d’avoir une ville attractive, nous ne donnerons pas l’ouverture ce dimanche. »

Monsieur Foussier rejoint donc les 5 centrales syndicales et les 3 organisations patronales du petit commerce qui avaient lancé, dès 2007, la campagne « Préservons le dimanche », et qui considéraient que l’ouverture exceptionnelle 5 dimanches par an était amplement suffisante. L’enquête  publiée en 2006 par la CGPME allait dans le même sens : 90% des commerçants souhaitaient conserver le repos dominical.

Nous saluons donc ce retournement idéologique et souhaitons vivement que M. Foussier prenne la même position concernant la ZAC des Halles classée de manière très opportune en « zone touristique d’affluence exceptionnelle ». Ce classement avait pour objectif d’attirer plus rapidement de nouveaux commerces : chacun a pu constater l’échec de cette démarche.

Rappel : Dans le cadre de ces « zones touristiques d’affluence exceptionnelle », la loi ne fixe en effet aucun tarif particulier pour les heures travaillées le dimanche. Celles-ci doivent donc être payées comme des heures « normales » et ne sauraient être rétribuées comme heures supplémentaires. Si donc le dimanche est considéré comme un jour ouvré normal, les salariés ne pourront ni s’y soustraire (pas de principe de volontariat) ni recevoir une rétribution double, ni obtenir un repos compensateur obligatoire. Dans ces conditions, pour les futurs employés de ces enseignes, la fin du repos dominical signifiera bel et bien « travailler plus pour gagner pareil »

Baptiste CHAPUIS

Communiqué de presse du mardi 29 juin

Sur le même sujet : Le Travail le Dimanche par Corinne Leveleux Teixeira

Lors d’un récent déjeuner de presse, François Bonneau a rappelé tout à la fois son opposition au choix de l’Ile Arrault pour la localisation de l’Aréna et le cadre d’intervention contraint dans lequel se situait l’action d’un président de région à l’égard des demandes d’un maire (respect du domaine des compétences des collectivités, mécanique du contrat d’agglomération lorsque celui-ci existe).

A cette occasion, les sections socialistes d’Orléans La Source et d’Orléans tiennent en premier lieu à rappeler leur très ferme opposition au projet d’installation d’une Aréna dédiée au sport business sur le site écologiquement sensible de l’île Arrault. Positionné en bordure de Loire, dans un paysage protégé, ce futur équipement est également hypothéqué par la présence avérée d’importantes cavités souterraines qui vont entrainer des surcoûts financiers délirants.

S’agissant du second point, si nous comprenons parfaitement le principe de respect des compétences des collectivités, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un cadre d’intervention qui réduit la région au rôle de simple financeur de projets sans pouvoir apprécier la qualité de ceux ci au regard du critère de l’intérêt général. Compte tenu d’un contexte financier et économique singulièrement tendu, où la crise s’ajoute à la perte d’autonomie fiscale des régions et à l’enchérissement des coûts de la décentralisation, il apparaît urgent de revoir ces cadres d’intervention et de passer d’une politique du guichet à une vraie politique de projet.

Enfin, les sections socialistes d’Orléans La Source et d’Orléans appellent l’ensemble des opposants à l’Aréna à ne pas se tromper de cible. C’est bien Serge Grouard l’unique instigateur d’un projet qui flatte les valeurs de la droite (compétition, argent, élitisme). C’est contre lui que nous devons nous unir.

Communiqué des sections d’Orléans et d’Orléans La Source du Parti Socialiste.

C’est devenu une tradition orléanaise. Après la fête de la musique et l’arrivée de l’été, vient le temps de l’annonce des arrêtés sécuritaires de M.Montillot. Rien n’évolue, pas débat pas de chiffrage. Rien pour évaluer la pertinence de ces dispositifs à fort impact médiatique.

Les arrêtés sont identiques, les arguments pour les combattre également. Les faits sont tenaces et ne donnent pas raison au Monsieur Sécurité d’Orléans.

Déjà en Juin 2009, l’opposition municipale réagissait vivement à ces annonces.

1 – L’arrêté pour les mineurs de moins de 13 ans est de retour. Sans débat en Conseil Municipal, sans bilan chiffré de l’exercice précédent, l’adjoint Montillot relance à grand renfort de communication son couvre-feu pour les mineurs de certains quartiers d’Orléans. Le groupe des élus socialistes verts et apparentés condamne le recours à ce couvre-feu.

Il s’agit d’un coup de communication inutile, inefficace et stigmatisant.

  • Inutile, car la législation actuelle permet déjà aux autorités de prendre toutes les mesures de protection des mineurs et ce toute l’année. C’est le cas à St Jean de la Ruelle qui agit au quotidien sans annonce médiatique.
  • Inefficace, car chaque été seuls un ou deux jeunes sont concernés.
  • Et enfin, stigmatisant car seuls certains quartiers sont visés. Ces quartiers sont ceux où les familles ne partent pas en vacances. Il ne suffit pas de prendre des mesures médiatiques, il faut aller au fond de la question et se demander pourquoi ces enfants sont seuls en ville.

2 – La deuxième version de l’arrêté municipal sur la question du caravaning est inacceptable. Il s’agit d’un arrêté qui avance masqué en visant tout particulièrement les gens du voyage. L’opposition préfèrerait que l’agglomération orléanaise se mette en conformité avec la loi en créant un nombre de places d’accueil suffisant plutôt que de mettre en place une nouvelle procédure de sanction mal venue.

3 – L’arrêté anti-prostitution quant à lui, ne fait que déplacer le problème d’Orléans aux villes périphériques et de la prostitution de rue à la prostitution d’appartements. La prostitution à Orléans n’a donc pas disparu, elle s’effectue dorénavant grâce à Internet et aux petites annonces rendant extrêmement difficile le travail quotidien des associations de prévention et d’accompagnement des prostitués (Le Nid). Le groupe des élus socialistes verts et apparentés demande qu’un débat autour de la pratique prostitutionnelle à Orléans se fasse, entre la ville et les associations œuvrant dans ce domaine, afin de revenir sur cet arrêté cynique.

4 – Enfin, l’arrêté anti-bivouac qui ressemble plus à un arrêté anti-mendicité réservé uniquement aux grands axes commerçants du centre ville ne fait que déplacer un problème que la ville ne veut pas voir.

La majorité municipale, avec ces arrêtés, cache la misère sociale d’Orléans sans s’en préoccuper et en traiter les causes. Nous l’avons démontré lors du débat budgétaire (« le budget de l’action sociale n’est pas à la hauteur de la crise »), nous continuerons à le dénoncer.

(Communiqué de presse du Mardi 22 Juin)

RDV à 10h30, Place du Martroi,

Jeudi 24 Juin pour défendre nos retraites !!!

Une autre réforme est possible :

Retrouvez les propositions du Parti Socialiste ainsi qu’une analyse de la situation

Cette année pas de plan ni d’indications de la mairie d’Orléans. Il va falloir improviser ou acheter la presse locale pour trouver son groupe préféré lors de cette fête de la musique.

Néanmoins, ci-dessous quelques indications pour s’y retrouver.

De 20h à 2h du matin à Orléans:

– Place St Pierre d’Empont : Scène jazz
– Place de la République : Scène France Bleu Orléans, variétés et musiques du monde
– Place de la Loire : Scène Flo Animation, ambiance « bal populaire » et « années 80 » pour toute la famille
– Place du Cheval Rouge : Dj Oscar Night aux platines
– Jardin de l’Hôtel Groslot : Association Musique et Equilibre
– Place du Vieux marché : Comité des fêtes Cœur d’Orléans, musiques du monde et rock à volonté
– 108 – Maison Bourgogne : Scène Défi, pop rock dans la rue de Bourgogne
– Angle de la rue Jeanne d’Arc – rue Vieille monnaie : Scène l’Apleat, variétés pour tous

Je n’ai malheureusement pas plus d’informations sur les groupes qui se produiront sur ces scènes.

Profitez-en bien !!!

Pour plus d’informations:

Programme Détaillé édition 2010 (La Rep)

Programme Fête de la Musique à Orléans (2009)

Bazar orléanais

Quel bazar ! C’est l’expression qui vient à l’esprit de nombreuses personnes qui cherchent à accéder au centre d’Orléans en voiture, à en sortir, à simplement traverser la ville dans un sens ou dans l’autre.  C’est également le cas pour l’accès des piétons,  des familles avec des poussettes ou des personnes à mobilité réduite en Centre ville mais également au cœur du quartier de l’Argonne.

Le GPS est inutile. Il faut ruser, slalomer, pister les panneaux. Chaque jour la signalisation (quand elle existe) change de place et de sens. Chaque jour il y a de l’imprévu.  Des panneaux qui se contredisent ou encore un cheminement piéton digne d’une randonnée pédestre en montagne, à l’image de la situation place De Gaulle.

Nous savons que les travaux sont partout difficiles et délicats. Mais dans les autres villes, on les prépare, on ne fait pas tout en même temps (depuis 2001… il y avait le temps de programmer les travaux !) et surtout on donne aux riverains et aux usagers les informations utiles. Tandis qu’ici, c’est le néant. C’est l’improvisation au jour le jour… On se lève un matin et on ne peut plus sortir de chez soi, à l’image du quartier Madeleine. On revient le soir, le stationnement a disparu.

Lors des travaux de la première ligne, M. Foussier (ancien Président des Vitrines d’Orléans et actuel Adjoint aux Commerces)  était bien plus regardant sur le déroulé et l’organisation des travaux…

Par pitié M. Grouard  mettez fin à l’anarchie qui sévit dans nos rues, ou du moins faites un effort quand à l’information des riverains et à la signalisation pour les piétons et automobilistes.

Si votre objectif est de faire fuir les consommateurs du centre ville, vous allez réussir. Pas sur que M Foussier et les commerçants du centre ville apprécient.

(Communiqué de Presse du 15 Juin 2010)

La question peut se poser quand on assiste à une « Assemblée Générale de quartier ».

Membre au titre de l’opposition municipale du « Comité de Mobilisation et d’Animation » (Tout un programme !!) du secteur Argonne-Nécotin-Belneuf, j’ai participé à cette réunion lundi soir dernier.

La réunion se déroule dans un décor travaillé avec de nombreuses plantes vertes, une scène surélevée sur laquelle on trouve de jolis fauteuils rouges confortables pour les orateurs, accompagné d’un grand écran pour la projection d’images et de vidéos.

La réunion commence par une longue introduction des élus du quartier puis du maire UMP. Vient ensuite la projection d’un petit film-propagande présentant le maire sur le quartier Madeleine (on est à l’Argonne pourtant ???) puis le travail du CMA du quartier ainsi que les réalisations en cours et à venir.

Après cette projection, le maire (encore lui) intervient longuement pour redire ce qui a été déjà présenté dans le film.

45 minutes après le début de cette réunion, les citoyens ont enfin la parole.

Je vous fais grâce du compte rendu détaillé de cette réunion, et des propositions ou questions sans réponses qui ont pu être faites.

Ce qui m’a exaspéré tout particulièrement (en dehors de ces absences de réponses) c’est la monopolisation de la parole par les élus de la majorité municipale. Sur les dossiers du quartier, seul 4 citoyens ont pu s’exprimer alors que nous avons eu droit à plus de 10 interventions d’élus UMP, chacun pour « aller dans le sens » des précédents orateurs.

La réunion s’est poursuivie par une présentation de la réorganisation de la collecte des déchets. Où l’on voit enfin Orléans découvrir le tri sélectif !!!

Après cette présentation, quelques riverains ont souhaité revenir sur les aménagements du quartier, 4 nouvelles interventions avec le plus souvent comme réponse, une phrase très utilisée  « nous en prenons bonne note »

La réunion s’est terminée par de la publicité pour la participation au CMA et donc une invitation à glisser sa candidature dans l’urne afin qu’elle soit tirée au sort dans quelques semaines.

Cette réunion laisse un goût amer…

Sommes-nous vraiment dans un exercice de démocratie locale, de « participation citoyenne » ou seulement dans un outil de propagande municipale bien orchestrée ?

Le prochain Conseil Municipal d’Orléans se déroulera le vendredi 18 juin à partir de 20h. (ouvert au public)

Ce Conseil Municipal ne commencera pas à 18h, comme à l’habitude, mais à 20h, permettant aux conseillers municipaux d’assister aux commémorations de l’appel du Général de Gaulle (70ième anniversaire). Il ne s’agit pas de la seule particularité de ce conseil.

Autre innovation, ce Conseil Municipal regroupera les délibérations des deux précédents conseils, du 3 en 1.

Pour ceux qui n’ont pas suivi la presse, je m’explique:

Lors des deux précédents conseils, tous les conseillers municipaux non pas été convoqué. En effet, suite au décès de Mme COUPEZ,  Nihad Souaid (suivante sur la liste de Serge Grouard) devait intégrer le Conseil Municipal. Mais cela était sans compter la volonté du maire UMP, qui ne voyait pas d’un bon œil l’intégration d’une jeune femme qui plus est maghrébine et non encartée à l’UMP. Sa présence sur la liste était utile lors de l’élection, pour l’affichage mais pas pour intégrer le Conseil Municipal.

Le cabinet du maire a donc fortement « incité » la jeune Nihad à passer la main, au bénéfice  d’un homme plus âgé et encarté à l’UMP.  Nihad Souaid a refusé. Cette non-convocation des 55 membres du Conseil Municipal a entrainé un risque juridique pour l’ensemble des délibérations des conseils municipaux d’avril et de mai. Il faut néanmoins préciser que cette question a été soulevée par l’opposition municipale dès le Conseil Municipal de mai, le maire avait alors fait mention d’un contact avec le préfet permettant d’envisager la légalité de la procédure. Ce qui n’est pas le cas.

Nous voilà donc devant un Conseil Municipal avec 161 délibérations, 44 délibérations pour le Conseil de  Juin, 117 délibérations pour les conseils municipaux d’avril et de mai.

Pour information, il faut préciser que dans le Conseil Municipal de Juin, on y trouve le Compte Administratif, et dans celui d’avril, les délibérations concernant l’ARENA, la trémie Jaurès et la ZAC des Carmes. Tout un programme !!!

Comme le précisait très justement l’article de libéOrléans, le Conseil Municipal du 18 Juin pourrait se transformer en jour le plus long..

Sur ce sujet également :

Le Chat d’Orléans: « CONSEIL MUNICIPAL D’ORLEANS: NAHID SOUAID (QUI MAL Y PENSE)…… »

MonStJeandeBraye : Orleans 2 conseils municipaux annules

Le prochain rendez-vous  en faveur des retraites est planifié pour le jeudi 24 juin 2010. L’appel a été lancé par l’intersyndicale le lundi 31 mai. Les syndicats estiment que pour le moment «rien n’est joué». Cette action est  prévue 4 jours après l’annonce des premières mesures par le gouvernement.

Il faut rappeler que selon un sondage IPSOS,

– 78% de Français se déclarent inquièts sur le futur montant de leur retraite ;
– 64% des Français estiment ne pas faire confiance au gouvernement pour assurer l’avenir des retraites ;
– 70% (+3 pts par rapport à un sondage identique de novembre 2009) s’inquiètent de leur futur niveau de vie ;
– 85% des sondés estiment qu’”il faut continuer à réformer le système de retraites pour assurer les retraites de nos enfants” ;
– 81% considèrent que “cela ne sert à rien de réformer les retraites si on ne règle pas le problème de l’emploi des seniors et de la pénibilité du travail”.

Une autre réforme est possible :

Retrouvez les propositions du Parti Socialiste ainsi qu’une analyse de la situation

RDV 10H30 Place du Martroi à Orléans

Les femmes représentent la moitié de l’humanité. Ce qui les concerne intéresse la société toute entière. Pourtant, elles subissent encore aujourd’hui de fortes discriminations. En politique, dans la sphère économique, elles sont toujours sous représentées. C’est pourquoi les actions en faveur de la parité, entreprises par la gauche doivent se poursuivre et s’intensifier.

La droite tourne le dos à la parité. Avec la contre-réforme des collectivités territoriales, la régression est alarmante. Les projections réalisées sont unanimes : en 2014, les « conseillères territoriales » occuperaient moins de 20 % des sièges, alors que les régions comptent aujourd’hui 47,98 % de femmes.

En 1999, sous le gouvernement de Lionel Jospin, la parité a été inscrite dans la Constitution française : « La loi garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». Depuis le 6 juin 2000, la loi d’application de la parité oblige les partis politiques à présenter des listes strictement paritaires pour les élections municipales, régionales ainsi que dans certains cas aux sénatoriales. Cette loi oblige aussi à présenter 50% de femmes aux élections législatives sous peine de réduction de leur financement public.

En dépit des grands progrès accomplis depuis 50 ans, essentiellement grâce aux élus et gouvernement de gauche, les Françaises sont encore quotidiennement confrontées à des difficultés propres à leur genre. Les femmes sont les premières victimes du chômage, des emplois précaires, des salaires sous-évalués et de la pauvreté. Les plus hauts postes à responsabilité, autant au sein des entreprises que des institutions ou des entreprises publiques, ne sont que très difficilement accessibles aux femmes.

Le 10ème anniversaire, cette année, des lois sur la parité nous commande d’agir.

Nous demandons :

  • que la création des conseillers territoriaux soit supprimée du projet du gouvernement de réforme des collectivités territoriales
  • que soit imposé l’égal accès des femmes et des hommes dans les institutions publiques (Conseil constitutionnel, Conseil supérieur de la magistrature, Conseil économique, social et environnemental, Conseil supérieur de l’audiovisuel…)
  • qu’une loi contraignante institue la parité – et non un quota – dans les conseils d’administration des établissements publics, des entreprises publiques, ainsi que dans les entreprises privées
  • que des sanctions efficaces soient imposées aux partis politiques pour que la parité soit réalisée lors des élections au scrutin uninominal

Premier-e-s signataires

Martine Aubry, Première secrétaire du PS
Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts
Jean-Pierre Chevènement, Président du MRC
Jean-Michel Baylet, Président du PRG

Elisabeth Guigou, Laurent Fabius, Noël Mamère, Dominique Voynet, Jean-Luc Laurent, Christiane Taubira, Françoise Laborde. Michèle André, Jean-Marc Ayrault, Jean-Pierre Bel, Danielle Bousquet, Harlem Désir, Bertrand Delanoë, Michel Destot, André Laignel, Marylise Lebranchu, Claudy Lebreton, Gaëlle Lenfant, Laurence Rossignol, Alain Rousset, Michèle Sabban, Catherine Trautman.

SIGNEZ LA PETITION

Samedi 12 Juin de 10h à 12h

Cette permanence se tiendra à la mairie de proximité située Place Mozart dans le quartier de l’Argonne.

RAPPEL: La prise de rendez-vous n’est pas nécessaire