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Poubelle la ville ?

Le centre ancien d’Orléans se prépare aux festivités johanniques. La ville se pare de ses plus beaux atouts.

Malgré tout, au cœur de la ville, à quelques mètres de la place du Châtelet, se trouve une situation qui n’est plus acceptable.

La rue du Poirier connait une situation qui use la patience des cafetiers, impacte les consommateurs amateurs de terrasse ensoleillé  et méconnait les consignes de sécurité les plus élémentaires.

Au début de la rue du Poirier, chacun peut découvrir une mini-décharge au cœur du secteur piétonnier. Tous les jours, les détritus s’amoncellent à quelques centimètres à peine des terrasses, à peine masqué par des palissades en bois.

Malgré les nombreuses interpellations auprès de la mairie, par des professionnels excédés, aucune réponse n’a été trouvée. Et pourtant, il peut très bien être envisagé de créer un lieu de stockage enterré ou du moins une situation provisoire plus acceptable pour tous.

Les beaux jours arrivant les odeurs sont de plus en plus présentes.

Cette situation revêt un caractère beaucoup plus grave car derrière les détritus se trouve une sortie de secours du bar mitoyen (Havana Café) qui ne pourrait s’ouvrir en cas d’incendie.

Cette mini-décharge n’est pas digne d’une ville qui s’annonce en pointe sur les questions de développement durable.

Espérons que l’arrivée prochaine de Jeanne d’Arc permettra de bouter les poubelles hors  de la ville…

Le 21 avril 2002, j’ai voté Lionel Jospin.

Dès 17h30, je patientais, dans l’attente des résultats, à la fédération PS du Loiret, après une campagne assez intense.

Nous avions reçu les affiches pour le second tour, et ces affiches tapissaient déjà les murs. Dès 18h30, des textos d' »informateurs » parisiens se montrent inquiétants. La pression s’est accentuée dès 19h30, où la poussée du FN se révèle. Chacun attend l’annonce officielle, ne voulant pas croire à ces signes avant-coureur, les yeux rivés sur le petit écran de télévision.

20h, annonce officielle des résultats… Le portrait de Jean-Marie LEPEN côtoie celui de Jacques CHIRAC. Effondrement dans la salle … Je me souviens encore de la réaction d’un ami « Super Facho contre Super Menteur » … Larmes et incompréhension …

Réunion de crise entre responsables de la fédération PS. Un départ de manifestation, place du Martroi est décidé, certains pourtant ne souhaitent pas de réaction à chaud.

De retour de cette manifestation improvisée où la colère et l’incompréhension se sont exprimées avec force, le temps est à la rédaction. Il est 1h du matin et nous voilà à quelques uns autour d’un ordinateur capricieux et d’une imprimante défectueuse en train de rédiger un communiqué de presse appelant à voter Jacques CHIRAC, ainsi qu’un tract décryptant le programme du FN. Couché 5h, après un premier tirage de tract.

Lundi 22/04: Le réveil fut difficile. En examen à l’université, je distribue à l’entrée, fait acte de présence et repart distribuer les autres amphis. Les activités sont nombreuses durant ces quelques jours : fabrication de banderoles (avec une créativité débordante pour certains), d’autocollants, création de slogans, distribution massive de tracts devant les lycées, les facs et en centre ville appelant au sursaut citoyen … Mon expérience de mobilisation lycéenne (2000/2001) me permet d’ « animer » quelques manifestations  😉

Grande mobilisation, jeunes et moins jeunes, ensemble,  le 1er mai …

Jacques Chirac refuse de débattre à la télévision avec Jean-Marie Le Pen. Il est élu avec le plus fort score depuis la création de la Cinquième République (82,21%) ; Jean-Marie Le Pen obtient 17,79 % des suffrages exprimés, soit une progression de 15 %. À l’exception du MNR qui appelait au soutien du candidat Jean-Marie Le Pen et de Lutte ouvrière qui refusait de soutenir un candidat ou un autre, une alliance de toute la classe politique pour faire barrage au président du Front national a permis à Chirac d’obtenir ce résultat sans précédent.

Ma première manifestation était en 1998, lors des accords de la droite et de l’extrême-droite pour les élections régionales. Cette journée du 21 avril et les 2 semaines qui suivirent ont fortement marqué mon engagement politique.

L’évocation de cette soirée me provoque toujours une boule au ventre …

Avons-nous réellement tiré les leçons de ces résultats  ?

Chanson composé cette nuit là par Saez :

Intervention lors du Conseil Municipal d’Orléans du 15/04/2011

La ZFU de l’Argonne a été crée par un décret du 19 décembre 2006.

 Les entreprises implantées à cette date bénéficient des aides depuis le 1er janvier 2006, pendant 5 ans, soit jusqu’en 2010 et d’aides plus ou moins dégressives pendant 5 ans pour les entreprises de 5 salariés ou plus et de 9 ans pour les entreprises de moins de 5 salariés.

Les entreprises qui se sont implantées pendant la période 2006-2011 bénéficient des mêmes exonérations à compter de leur implantation mais il ne sera plus pris  en considération d’entreprises à compter du 31 décembre 2011.

Et c’est seulement à 8 mois de la clôture du dispositif que la ville se préoccupe de l’animation de la ZFU et que nous avons vu apparaître des affichages dans ce sens alors même que l’on aurait pu s’en préoccuper depuis 4 ans !

Il a fallu attendre le 17 mai 2010, pour voir l’embauche du développeur-chef de projet de la ZFU. Je regrette ces retards et ce manque de suivi dans un outil qui doit permettre de redynamiser l’emploi dans un quartier qui connait les taux de chômage les plus élevés de la ville, notamment chez les jeunes.

Je profite de cette délibération pour vous poser 2 questions.

 –  Combien d’entreprises bénéficient des aides en distinguant celles qui étaient implantées au moment de la création (19 décembre 2006) et celles qui se sont implantées après la création de la ZFU ? Afin d’évaluer l’impact de ce dispositif.

 Deuxième question

 – La ville par l’intermédiaire ou non du chef de projet, exerce-t-elle des contrôles sur la réalité des implantations et sur l’effet « boite à lettre ». Par exemple, que se passe-t-il quand une entreprise de surveillance loue un espace qui reste fermé mais met son nom sur la boite à lettre pour bénéficier des aides alors qu’elle n’a aucune activité réelle dans le quartier ?

 Nous voterons pour cette délibération.

Sur le même sujet 

Blog de Micheline PRAHECQ (Conseillère Générale du canton Orléans-Argonne)

Article du 4/04/2011 : Orleans: Les retards de la Convention Territoriale Argonne 

Intervention lors du CM du 15/04/2011 (les grandes lignes)

Je tiens à saluer cette initiative qui permettra de repenser le cœur de notre ville.

 L’aménagement de la Place du Martroi est un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.

 La place du Martroi dans son état actuel a été inaugurée en 1988.

Nos prédécesseurs de 1984, lors de la présentation du projet, ont fortement critiqué la création du parking sous la place du Martroi allant à l’encontre de la volonté affichée de piétonniser le centre ancien. Ils avaient alors comme proposition de développer des parkings de dissuasion plus éloignés du centre ancien, et on ne parlait à l’époque pas encore du Tram…

Nous pourrions faire les mêmes critiques, sur le fond, mais maintenant que ce parking est là, il faut faire avec.

Ce bref historique m’a au moins permis de me replonger dans les journaux de l’époque. J’en viens maintenant à la délibération de ce soir.

Pourriez-vous nous dire quelles sont les contraintes, et leurs conséquences à la fois financières et techniques, de la présence de ce parking ?

Car un parking, c’est un peu comme une grosse cavité, à la différence qu’on la connait à l’avance. Mais puisqu’il n’est sans doute pas question de combler cette cavité, l’aménagement qui sera réalisé au dessus sera nécessairement plus léger que si on avait construit sur un sous-sol « plein ».

Merci donc de préciser les surcoûts, et les contraintes techniques dues à la présence de ce parking.

 Question annexe : le parking restera-t-il exploité et accessible pendant les travaux ? Si oui, tant mieux pour l’exploitant, si non, quels sont les dédommagements prévus ?

Comme vous, l’équipe de l’opposition avait dans son programme lors des dernières élections, une requalification de cette place centrale en manque d’animation et d’activité.

Dans votre programme, vous évoquiez une première intervention avant la fin des travaux du Tram accompagnée d’une concertation sur son devenir à plus long terme.

 La concertation sur le projet d’aménagement de cette place doit dépasser la simple information du CMA concerné, et nous proposons donc que le Forum Citoyen soit associé à cette concertation préalable à tous projets afin de définir avec les habitants, les attentes pour cet espace.

Après avoir consulté les habitants en amont du projet, ne pourrait-on imaginer la présentation de 3 ou 4 scénarios différents d’aménagement prenant en compte les circulations douces et en cohérence avec l’ensemble du quartier. Cette place doit retrouver une activité, et ne plus être qu’un simple lieu de passage entre la rue de la République et la rue Royale.  Cette place doit devenir un véritable coeur de vie et d’animation, en dehors des évènements festifs et autres manifestations. Une place arborée et conviviale.  

 Après cette proposition de concertation au préalable et tout au long du projet, je souhaitais vous interpeller sur le devenir des bâtiments qui entourent cette place.

Nous avons tous appris avec regret le départ de la CCI. Qu’en est-il aujourd’hui ? Le bâtiment libéré sera-t-il préempté ? si oui à quelle vocation ?

Qu’en est-il également de la préemption faite au nord de la place entre la brasserie du martroi et le magasin de chaussures ?

 La délibération ne parle pas de la circulation automobile dans le coin nord-ouest de la place, de la rue Bannier vers la rue d’Illiers.  Est-il prévu de la supprimer ? Si celle-ci est supprimée, ce qui serait sans doute une bonne chose, le début de la rue d’Illiers serait-il piétonnisé ? Il semble même que l’entrée dans le parking, en bas de la rue Bannier soit supprimé, en tout cas sur le plan fourni. Le bas de la rue Bannier serait-il lui aussi, piétonnisé ?

La délibération évoque la mise en valeur nocturne : avons-nous la certitude d’abandonner l’ambiance sinistre actuelle, due, en grande partie à l’éclairage faible et blafard ?

Cette aménagement est un enjeu structurant pour le centre ville soyons à l’écoute des orléanais et ayons de l’ambition pour cette place.

J’étais Vendredi 15 avril avec les salariés de France Bleu Orléans rassemblés devant leurs locaux. Ils expriment un mal-être, dénoncent un management oppressant et sans dialogue. Je tiens à leur témoigner tout mon soutien et à saluer leur solidarité dans cette épreuve.

Défendons la pluralité des médias locaux !

Cette situation n’est pas sans rappeler le malaise persistant dans l’administration du Conseil Général où le management par la peur à remplacer le dialogue et l’écoute.

Sur ce sujet: 

http://www.libeorleans.fr/libe/2011/04/silence-radio-sur-france-blues-orleans.html

Programme 2011 des fêtes de Jeanne d’Arc:

VENDREDI 29 AVRIL – 21h45 :
Entrée de Jeanne d’Arc à Orléans – rue de Bourgogne – suivie d’un son et lumière Place de la République.

SAMEDI 30 AVRIL :
– 15h30 : Concert écossais à St Pierre du Martroi (Dihun Keltieg – Orleans Dihun pipe Band – 2 pipers de Dundee);
– 18h30 : hommage à Jeanne d’Arc – église Notre -Dame des Miracles.

DIMANCHE 1ER MAI :
– dès 10h : Chevauchée de Jeanne d’Arc, et fête médiévale sur l’Ile Charlemagne;
– 17h : Concert offert par la Musique Municipale – Palais des Sports.

JEUDI 5 MAI – 18h30 :
Café littéraire au Centre Charles Péguy, «L’Auld Alliance des origines à aujourd’hui».

DU VENDREDI 6 AU DIMANCHE 8 MAI :
Marché Médiéval – Campo Santo (de 10h à 22h, sauf dimanche 20h).

VENDREDI 6 MAI – 20h30 :
Concert Japonais – salle de l’Institut.

SAMEDI 7 MAI :
– 22h : cérémonie de Remise de l’Etendard, puis Son et Lumière sur la Cathédrale – Place Sainte-Croix;
– de 23h à 2h30 : Soirée Electro – place de la Loire. Benny Benassi et Elisa Do Brasil

DIMANCHE 8 MAI :
– 9 heures : office religieux solennel, Cathédrale Sainte-Croix;
– 10h15 : hommage à Jeanne d’Arc par les Provinces françaises – départ Place Croix-Morin;
– 14h30 : hommage officiel à Jeanne d’Arc, place Sainte-Croix (discours, défilé militaire, cortège commémoratif, puis en fin de journée, restitution de l’Etendard place Sainte-Croix).

Intervention lors du Conseil Municipal du 18/03/2011

Monsieur le Maire,

Le 3 février dernier vous avez organisé une réunion d’information sur la mise en œuvre de la convention territoriale Argonne et avez fait à cette occasion un certain nombre de déclarations sur lesquelles il m’apparaît nécessaire de vous demander quelques précisions.

 Pour éclairer ces questions je suis obligé de préciser le contexte dans lequel se déroule la mise en œuvre de cette convention.

Le 12 février 2008, vous avez signé, au nom de la ville d’Orléans, avec différents partenaires (Etat, ANRU, Région Centre, Département du Loiret, CDC, OPAC d’Orléans, SA HLM Nouveau Logis et Association Foncière Logement) la Convention Territoriale de l’Argonne (CTA-ANRU).

Cette convention fait suite à une première convention (CTA) signée 4 ans auparavant, le 19 mars 2004 (cf  page 5 de la CTA-ANRU – en fait cette convention a fait l’objet d’une délibération du CM le 19 mars mais n’a été signée que le 15 juin 2004).

Cette première convention était une annexe (cf page 3 du document) au contrat de ville de l’agglomération orléanaise, lui-même signé, 4 ans auparavant, le 4 juillet 2000.

Dans le Contrat de ville le caractère prioritaire du quartier de l’Argonne était clairement affirmé (cf page 34 ), les principaux axes d’action étaient définis et la nécessité de passer une convention territoriale spécifique était également inscrite.

Le caractère prioritaire de l’action de requalification urbaine du quartier de l’Argonne était donc ainsi confirmé dès l’année 2000 et les grandes orientations d’action faisaient donc l’objet d’engagements de la ville d’Orléans avec différents partenaires, dont l’Etat, au moment de l’élection municipale de 2001.

Il appartenait à la nouvelle municipalité de préciser les orientations, voire de les modifier ou de les remettre en cause. Elles ne furent pas remises en cause et il fallu attendre plusieurs années pour qu’elles soient précisées.

A ce jour, il est utile de faire le point sur la mise en œuvre de la CTA-ANRU mais il est aussi légitime, compte tenu de ce qui est dit plus haut, de faire le bilan de 10 ans d’action de la municipalité en matière de rénovation urbaine du quartier de l’Argonne.

Le 3 février dernier vous vous êtes félicité de la réalisation d’un certain nombre d’opérations. Il est utile de voir plus précisément ce qu’il en est :

  •  requalification de la rue de l’Argonne, de la première partie du marché de l’Argonne, de la place Dom Bosco. Les habitants du quartier apprécient ces aménagements et je me réjouis qu’ils puissent enfin en bénéficier mais comment ne pas signaler que la requalification de la rue de l’Argonne était déjà prévue dans la CTA de 2004 (cf page 19), il y a maintenant 7ans, et que les autres opérations sont toutes réalisées avec des retards importants sur le planning annexé à la convention (cf annexe 2A à la CTA-ANRU) : place Dom Bosco prévue au 1er semestre 2008, marché de l’Argonne prévu en 2008-2009, réalisés en 2010.
  •  les résidentialisations. Les premières réalisations (Hautes Maisons et Grand-Villiers) sont bien accueillies et sont un encouragement pour la suite du programme mais elles ont été réalisées avec 2 ans de retard sur le planning et les autres réalisations sont victimes des mêmes retards (Blason et Petit Pont , engagés fin 2010 mais prévus en 2008 et même dès 2005 dans la première convention –page 34-). Toutes les opérations devaient être achevées ou au moins engagées avant la fin 2010, y compris le Clos Boudard. Nous en sommes loin !
  •  la réhabilitation des logements. Un programme important de réhabilitations a été engagé avant la signature de la convention et c’est certainement le point le plus positif de l’action conduite, non par la municipalité mais par l’OPAC, les Résidences de l’orléanais, en revanche la seule opération inscrite dans la CTA-ANRU, la réhabilitation de la tour Marie Stuart, qui devait être réalisée fin 2009-début 2010, n’est toujours pas engagée.
  •  Les opérations relatives à l’amélioration de la qualité de service se déroulent conformément, semble-t-il, au planning de la convention.
  •  Les autres opérations d’aménagement subissent les mêmes retards que les autres opérations : la réalisation de la liaison Wichita-Rouget de Lisle et la démolition du 2et 4 av de Wichita qui la conditionne,  l’aménagement de la place César Franck, la réhabilitation du centre commercial, prévues en 2009 ne sont pas engagées.
  •  Le réaménagement de l’immeuble St Saëns en Hôtel d’entreprises et maison médicale semble abandonné au profit d’un retour à sa vocation logement mais l’aménagement d’une maison médicale rue du colonel O’Neill est différé. Sine die ?

Les plus graves inquiétudes, et c’est sur ces points que porteront mes questions, portent sur l’aménagement du Clos Boudard, de la friche Stenwick  et sur la réalisation des équipements prévus dans la convention : démolition du gymnase Rouget de Lisle (il ne s’agit nullement d’une « rumeur» comme vous l’avez déclaré lors de la réunion du 3 février puisque cette démolition figure clairement dans la convention -page 13- et dans le planning -annexe 2A- ). Elles portent aussi sur la construction de l’équipement sportif de proximité, et la réalisation de la maison de la musique, tout deux prévues dans la CTAA-ANRU.

 Le Clos Boudard : l’aménagement des espaces publics du Clos Boudard figurait déjà dans la convention de 2004 avec pour objectif de remédier « au sentiment de délaissé » qui était déjà ressenti à l’époque (page 27 de la convention). Un réunion d’information sur un projet de démolition-résidentialisation a bien été organisée le 1er mars 2006 mais elle n’a pas connu de suite.

Dans la convention CTA-ANRU sont prévus : la résidensialisation (2010-2011), le désenclavement de ce Clos (2011), et  la création du square Clos Boudard (1er semestre 2010) or, le 3 février, vous avez été particulièrement évasif sur le calendrier d’engagement de ces opérations, les renvoyant à un avenir incertain.

Vous avez certes lancé, en juillet 2010, une consultation pour la réalisation d’une étude sur la requalification de l’îlot Stenwick-Clos Boudard, mais nous n’avons eu aucune information sur les suites qui lui ont été données. Compte tenu des retards importants constatés pour cette opération, pouvez-vous nous indiquer quand vous envisagez de lancer une concertation, nécessairement approfondie compte tenu de l’ampleur de ce projet, avec la population du quartier ? Quand pensez-vous commencer les travaux ? Et pouvez-vous précisez si vous envisagez des démolitions comme ce fut envisagé lors des premières réflexions sur ce projet ?

La friche Stenwick : la nécessité de son aménagement est une priorité pour l’avenir du quartier et elle était déjà indiquée comme telle dans la convention territoriale de 2004. Depuis, son destin a évolué puisqu’elle est passée du stade de friche à celui de dépôt de gravats.

Dans la CTA-ANRU la réalisation de la maison de la musique sur ce site n’est programmée que pour 2012. Il n’y a donc pour l’instant aucun retard ! Mais afin de se prémunir contre ce risque, pouvez-vous prendre l’engagement d’engager dès maintenant, sans plus tarder, en attendant la fin de la réalisation des travaux du tramway, la concertation sur l’aménagement de cet espace en relation avec l’aménagement du Clos Boudard et sur la définition de l’équipement socio-culturel qui doit y être réalisé ?

L’avenir du gymnase Rouget de Lisle, la création d’un équipement sportif et l’aménagement de la zone Rouget de Lisle-place Mozart : vous avez publiquement remis en cause la démolition du gymnase Rouget de Lisle que vous aviez fait figurer dans la CTA-ANRU que vous avez signée.  Ce revirement dont j’ignore dans quel cadre il a été décidé, remet vraisemblablement en cause la réalisation de l’équipement sportif de proximité prévu dans la convention. Il a aussi des incidences sur la réalisation de la voie Rouget de Lisle-Wichita et, me semble-t-il, sur l’aménagement du secteur de la place Mozart.

Pouvez-vous nous préciser quelle méthode de concertation vous entendez mettre en œuvre pour aboutir à un projet d’aménagement de ce secteur, cohérent avec ce qui sera envisagé sur le secteur Stenwick-Clos Boudard  et selon quel calendrier?

Pour une approche globale :

Les objectifs de l’étude sur la requalification urbaine de l’îlot Stenwick-Clos Boudard  définis dans le CCTP sont assez imprécis et à géométrie variable. Il est question tantôt de « projet global » mais il est précisé que la globalité se limite aux îlots situés de part et d’autre du Bd Marie Stuart et de la ligne de tramway entre les stations Mozart et Grand-Villiers », parfois de « principes d’aménagement du secteur sud de l’Argonne » et l’enjeu est défini comme devant permettre de « recomposer le territoire de l’Argonne, mettre en valeur le quartier et les équipements ». Les auteurs de l’étude étant invités à avoir une approche très large puisque « le périmètre de réflexion pourra être plus large que le périmètre de l’étude » !!?? et qu’il devront prendre en compte d’une part, la « reconstruction des logements du Clos O’Neill, la résidentialisation du Clos Boudard, le projet des équipements publics (équipement sportif, culturel) de niveau d’agglomération » (c’est nouveau !) et d’autre part, l’arrivée de la « deuxième ligne de tramway, la restructuration de la place Mozart, la restructuration de la place Mozart et la démolition du gymnase Rouget de Lisle (encore !) et la résidentialisation des îlots des rues Berlioz et Couperin ».

Dans ces conditions, puisqu’il ne se passera rien dans ce secteur en 2011, ne serait-il pas plus raisonnable, plutôt que de faire du pointillisme urbanistique, de lancer immédiatement l’étude d’un véritable plan urbain du secteur, Boudard, Stenwick, Rouget de Lisle, Mozart pour en faire un vrai centre urbain de quartier ?

Pouvez-vous  nous préciser sinon, comment vous entendez assurer la cohérence de l’aménagement de ce secteur et comment vous entendez organiser la concertation pour y parvenir ?

 Pour la transparence :

Dans le CCTP de l’étude à laquelle il est fait référence ci-dessus il est mentionné parmi les annexes du dossier de consultation un certain « Plan étude Julien ».

Pouvez-vous préciser quel est le maître d’ouvrage de cette étude ?

S’il s’agit de la ville d’Orléans, comme nous sommes en droit de le penser, pouvez-vous préciser comment elle a été financée et à partir de quelle décision ?

Je vous serais par ailleurs reconnaissant de bien vouloir m’en faire adresser copie.

 La gestion urbaine de proximité.

La requalification urbaine est indispensable mais l’amélioration de la vie quotidienne des habitants dépend de l’amélioration de la gestion urbaine de proximité. La CTA-ANRU signée le 12 février 2008 prévoyait qu’une convention de gestion  urbaine de proximité serait signée dans les six mois (page 12) qui suivaient la signature de la convention elle-même, soit pour fin 2008. La municipalité s’est précipitée avec une sage lenteur pour traiter cette question puisqu’une consultation vient d’être lancée pour…une mission d’animation et de rédaction de la convention qui doit intervenir en juin 2011 (les bureaux d’études devaient répondre avant le 23 février 2011). Le retard moyen de 2 ans pour les opérations de l’Argonne est donc respecté !

 Pouvez-vous nous préciser comment les habitants et leurs associations seront associés à la préparation de cette convention dont l’objet les concerne très directement ?

ZAC Coligny : La droite a construit un quartier inaccessible aux personnes à mobilité réduite !

Il ne fait pas bon être citoyen à mobilité réduite ou parent avec poussette à Orléans. Alors que la gestion des travaux du Tram, notamment rue Jeanne d’Arc ne permet que très difficilement la circulation piétonne et cycliste (Cf. Communiqué du 15/06/2010), le « nouveau » quartier Coligny sur la première ligne de Tram ne fait pas exception à cette triste règle d’accessibilité très limitée.

Dans le quartier Coligny, après le temps des inaugurations en grande pompe et des annonces, le temps de la galère au quotidien est bien réel pour de nombreux riverains.

La place « Gaspard de Coligny » est à deux niveaux, reliés par deux escaliers qui encadrent une très grande fontaine. Les deux niveaux desservent des logements, des commerces (trop peu !) et des bureaux. Le niveau bas est celui de la station de tramway. La circulation entre les deux niveaux est donc indispensable.

Dès 2004, sur le projet présenté par la municipalité, les élus de l’opposition de l’époque, Joëlle Beauvallet et Pascal Martineau, contestaient le choix de ne pas faire de pan incliné pour les personnes à mobilité réduite et les parents avec poussette.

En 2006,  alors que l’opposition disait ses craintes que celui-ci ne fonctionne pas mieux que l’escalator de la Place d’Arc, la majorité justifiait son choix de faire un « ascenseur-monte charge », en précisant qu’il était prévu pour fonctionner dans tous les cas.

L’opposition avait raison : depuis 4 ans, l’ascenseur n’a fonctionné, au début, que de manière très intermittente, et ne fonctionne plus du tout depuis des mois !

L’impossibilité d’utiliser cet équipement est d’ailleurs connue des riverains qui utilisent l’espace environnant comme parking !

Cette situation n’est pas admissible pour un équipement neuf. Le choix du pan incliné aurait pourtant eu le bénéfice de permettre l’accessibilité quelque soit les aléas mécaniques ou climatiques. Actuellement, la seule solution, pour les personnes à mobilité réduite, est de faire un détour par l’avenue Patton, le boulevard de Québec et l’allée Coligny, soit près de 300m ! C’est inadmissible !

A Coligny comme ailleurs, la majorité municipale ne fait pas grand cas de l’accessibilité pour tous !

 

Baptiste CHAPUIS

Conseiller Municipal d’Orléans (PS)

 

Le dimanche 3 avril : Le groupe action gay et lesbian Loiret (GAGL45) en partenariat avec le collectif des associations de lutte contre le Sida du Loiret organise un vide grenier
Quai du Chatelet
45000 Orléans
Depuis 17 ans, Sidaction mène un combat acharné sur tous les fronts de la maladie grâce à la générosité du public.

Le Sidaction 2011 destiné à recueillir des dons pour financer la lutte contre le Sida se déroulera du 1er au 3 avril avec le relais de seize grands médias (TV et radios), dont deux nouvelles chaînes TMC et MTV afin de mobiliser et sensibiliser encore plus les jeunes générations.

Dès maintenant et jusqu’au 11 avril, les promesses de dons sont possibles en composant le 110(numéro d’appel gratuit), directement sur le site du Sidaction (paiement sécurisé par carte bancaire)

Venez nombreux !

L’encre de l’affichage des résultats des élections cantonales n’est pas encore sèche que la majorité municipale règle ces comptes par presse interposée.  Un élu MODEM s’est présenté contre une candidate UMP adoubée par le député maire… Crime de lèse majesté !!! Les 4 adjoints Modem de la ville ont soutenus les candidats UMP. Le Modem demande donc la démission des 4 adjoints à l’étiquette orange… Pas facile à suivre…

La gauche, quant à elle rassemblée, a bouté l’UMP hors d’Orléans, plus aucun Conseiller Général d’Orléans n’appartient au parti du Président de la République. 5 cantons sur 6 sont détenus par des élus de gauche. Le 6me étant détenu par un futur ex-Modem.

L’arrogance dont fait preuve Serge Grouard a peut-être atteint ses limites…

Dans ce contexte politique d’explosion de la majorité municipale, la ville organise une « signature officielle de la charte de bonne conduite 2011 » … sans préciser le domaine de référence.  Quelle Audace !

Espérons que cette charte permette de rappeler au premier magistrat de la ville, les règles de bonne conduite au sein du Conseil Municipal et peut-être même au sein de sa majorité …

Nous avons tous en tête l’accueil glacial de la nouvelle conseillère Municipale et les règlements de comptes « sportifs » avec son conseiller municipal délégué à la démocratie locale.

 

Canton d’Orléans Bourgogne
Estelle Touzin (VEC) : 50,95%
Catherine Mauroy (UMP) : 49,05%
Estelle Touzin est élue.

Canton d’Orléans Bannier
Joëlle Beauvalet (SOC) : 54,40%
Muriel Cheradame (UMP) : 45,60%
Joëlle Beauvalet est élue.

Canton de Patay
Nicole Pinsard (DVD) : 58,23%
Hubert Abraham (DVG) : 41,77%
Nicole Pinsard est élue.

Canton de Châtillon-sur-Loire
Emmanuel Rat (M-NC) : 54,89%
Jacques Girault (DVG) : 45,11%
Emmanuel Rat est élu.

Canton de Château-Renard
Michel Raigneau (DVD) : 69,45%
Aurore Dubois (FN) : 30,55%
Michel Raigneau est élu.

Canton de Saint-Jean-le-Blanc
Antoine Carré (UMP) : 55,66%
Jean-Sébastien Herpin (VEC) : 44,34%
Antoine Carré est élu.

Canton de Briare
Michel Lechauve (DVD) : 65,46%
François Gourdon (FN) : 34,54%
Michel Lechauve est élu.

Canton de Pithiviers
Marc Gaudet (DVD) : 71,53%
Paul Carré (FN) : 28,47%
Marc Gaudet est élu.

Canton d’Artenay
Pascal Gudin (DVD) : 50,39%
Philippe Paillet (DVD) : 49,61%
Pascal Gudin est élu.

Canton de Malesherbes
Michel Guerin (UMP) : 63,60%
Patrice Laize (FN) : 36,40%
Michel Guerin est élu.

Canton de Sully-sur-Loire
Jean-Noël Cardoux (UMP) : 69,59%
Hélène Mazur (FN) : 30,41%
Jean-Noël Cardoux est élu.

Canton de Meung-sur-Loire
Eric Doligé (UMP) : 59,50%
Patrice David (VEC) : 40,50%
Eric Doligé est élu.

Canton de Jargeau
Gérard Malbo (M-NC) : 54,06%
Daniel Breton (VEC) : 45,94%
Gérard Malbo est élu.

Canton de Montargis
Viviane Jehannet (UMP) : 65,99%
David Bailleul (FN) : 34,01%
Viviane Jehannet est élue.

Canton de Châteauneuf-sur-Loire
Anne Besnier (SOC) : 52,01%
Jean-Pierre Garnier (M-NC) : 47,99%
Anne Besnier est élue.

Canton de Lorris
Denis Godeau (SOC) : 58,48%
Renée Recoussines (FN) : 41,52%
Denis Godeau est élu.

Canton de Fleury-les-Aubrais
Michel Breffy (SOC) : 68,67%
Michel Beato (FN) : 31,33%
Michel Breffy est élu.

Canton de Puiseaux
Christian Blumenfeld (UMP) : 52,35%
Gérard Brichard (AUT) : 47,65%
Christian Blumenfeld est élu.

Canton de Saint-Jean-de-Braye
David Thiberge (SOC) : 60,83%
Jacques Chevalier (M-NC) : 39,17%
David Thiberge est élu.

Canton de Châlette-sur-Loing
Franck Demaumont (COM) : 56,03%
Dominique Laurent (M-NC) : 43,97%
Franck Demaumont est élu.

(Source La Rep.com)

RAPPEL: Dans le Loiret, 8 duels avec  le FN au second tour des élections cantonales 2011 …

Serge Grouard Député-Maire d’Orléans (UMP) et Eric Doligé Sénateur-Président du Conseil Général (UMP), ont préféré la collusion et l’ambiguïté avec le FN que le choix clair d’un front républicain refusant tout amalgame entre les partis républicains et le parti de la haine…

Le FN ne passera pas par mon abstention

Nous sommes des enfants de la génération du 21 avril, celle qui a vu le visage de Jean-Marie Le Pen apparaître sur les écrans et passer au 2nd tour de l’élection présidentielle car la gauche n’incarnait plus l’espoir.

Nous refusons la stigmatisation des quartiers populaires, le questionnement de notre identité française, la dégradation de nos conditions de vies. Depuis dix ans nous subissons toutes les attaques, les conséquences de la crise économique et nous sommes exclus de tous les cercles de décision.

Nous ne croyons pas en la droite et souvent nous doutons de la gauche.

Nous sommes meurtris de voir notre pays se jeter dans les bras du camp de la xénophobie et du nationalisme, de l’opposition de tous contre tous.

Nous le disons fermement le FN n’est pas une solution, il ne passera pas par notre abstention et par notre indécision. Aujourd’hui nous nous engageons pour la République et pour la France : pas un canton pour le FN.

Je signe l'appel

Voir les signataires

Ils ont déjà signé…

Mohamed Moulay, Président du collectif Diversi-T37
Pascal Dubernet, Président de Quartier Sans Cible
Laurianne Deniaud, Présidente des Jeunes Socialistes
Marie Toussaint, Secrétaire Fédérale des Jeunes Ecologistes
Bruno Laforestrie, fondateur Hip Hop Citoyen
Jean Barrau, président de Ré-So (Réformistes et solidaires)
Victor Colombani, Président de l’UNL
Gilles Bon-Maury, Président de HES (Homosexualités et Socialisme)
Delphine Bouënel, secteur jeunes de Gauche Unitaire
Sandra-Elise Reviriego, Présidente des Jeunes Radicaux de Gauche
Bolewa Sabourin, Cités en mouvement
Naïma Charaï, conseillère régionale d’Aquitaine (PS)
Julien Bayou, conseiller régional d’Ile-de-France (EELV)
Cyril Vernusse, Corpus Factory
Khaled Farah, Cités en Mouvement Strasbourg, habitant du quartier de Hautpierre
Clémence Dauphin, conseillère régionale du Centre, conseillère municipale de Tours (PS)
Baptiste Chapuis, conseiller municipal d’Orléans (PS)
Gharbi Saber, Cités en Mouvement Gironde
Paul Meyer, conseiller municipal de Strasbourg (PS)
Laure Olivier, conseillère municipale de Arras (EELV)
Noé Pflieger Secrétaire Fédérale des Jeunes Ecologistes

Signataires (par ordre alphabétique) :

  • Nadia ABOUSSI,
  • Michael ADAM (étudiant),
  • Manon AL HAKIM,
  • Alix ALCARAZ (Afmjs11),
  • (…)


Les élus socialistes verts et apparentés, communistes et progressistes d’Orléans condamnent les propos tenus par Serge Grouard qui renvoyaient dos à dos le Front National et le Parti socialiste.

Maire d’Orléans et représentant du peuple à l’Assemblée Nationale, Serge Grouard, qui se dit gaulliste, refuse d’appeler à un front républicain contre l’extrême droite dans le Loiret. Faut-il que le premier magistrat d’Orléans ait oublié les valeurs républicaines de résistance et de rassemblement du Gaullisme historique pour se laisser à des calculs politiques d’un si médiocre niveau !

Plus près de nous, rappelons qu’une certaine droite locale s’était déjà compromise avec le Front National lors des élections régionales de 1998 et qu’à l’inverse, Jacques Chirac a été élu président de la République en 2002 grâce à un rassemblement républicain des électeurs de droite et de gauche face à Jean Marie Le Pen.

La stratégie du « ni ni » définie par Nicolas Sarkozy et consciencieusement appliquée par le maire d’Orléans et par le président du Conseil Général du Loiret est dangereuse pour notre démocratie, déjà si fragilisée par l’abstention. Les élus UMP, par manque de clarté et de fermeté, distillent l’image d’une collusion idéologique pernicieuse entre les partis républicains et un front national dont les racines idéologiques sont fascistes et autoritaires. Les propos récents de Chantal Brunel et de Claude Guéant ajoutés, aux innombrables dérapages de Brice Hortefeux et aux égarements du débat sur l’identité nationale ont largement nourri cette ambiguïté délibérée.

Les élus socialistes verts et apparentés, communistes et progressistes d’Orléans appellent donc Serge Grouard à se ressaisir. Ils l’invitent à suivre la position claire de Jean-Louis Borloo et de François Fillon incitant l’ensemble des électeurs de tous les cantons à faire barrage à l’extrême droite.

Les élus socialistes verts et apparentés, communistes et progressistes, pour leur part, demandent sans ambigüité à l’ensemble des électeurs concernés de faire barrage au FN en votant pour le candidat républicain présent au second tour. Pas une voix de gauche ne doit manquer pour barrer la route aux idées de la famille Le Pen.

Communiqué de presse

Responsabilité et Rassemblement

Le premier enseignement de ce premier tour des élections cantonales est le chiffre record de l’abstention. Les électeurs concernés n’ont pas  été sensibles aux enjeux de cette élection locale qui a pourtant un écho et une traduction nationale. L’absence de transparence de l’UMP n’a pas aidé à améliorer la participation.

Le deuxième enseignement est la triste confirmation de la persistance d’un vote FN, expression du rejet de l’autre  et du repli sur soi.  Dans le Loiret, le FN sera présent au second tour dans prêt de 8 cantons pour des duels avec l’UMP ou le PS. Le FN fait également des scores très élevés à Orléans sans pouvoir se maintenir.

Serge Grouard très engagé dans le canton Bannier en soutien à Muriel CHERADAMME subit un revers politique cinglant. Sur le Canton Bourgogne, le rassemblement de la gauche peut permettre à la gauche de l’emporter.

L’ensemble des responsables socialistes ont appelé dès les premiers résultats à un front républicain pour faire barrage au FN dans toute la France. Les responsables de l’UMP ont fait le choix de l’ambigüité et de la collusion idéologique avec le FN refusant d’appeler à voter contre le parti de la haine.

Le 28 mars prochain pour le second tour des élections cantonales, chacun doit faire preuve de responsabilité pour faire barrage au FN et permettre de rassembler la gauche pour rassembler la France !

Les résultats canton par canton:
Canton de Meung-sur-Loire:
Guy Picquier (FN): 20,00%
Patrice David (VEC): 22,98%
Alain Bocquet (COM): 9,78%
Eric Doligé (UMP): 47,24%
Seront au deuxième tour: Patrice David et Eric Doligé.

Canton de Lorris:
Jean-Paul Godfroy (DVD): 23,6%
Jean-Jacques Lefebvre (AUT): 19,40%
Renée Recoussines (FN): 26,27%
Fabrice Selingant (COM): 5,11%
Denis Godeau (SOC): 25,62%
Seront donc au deuxième tour: Renée Recoussines et Denis Godeau.

Canton de Château-Renard:
Marc Benedic (DVD): 16,32%
Dominique Lahbib (COM): 4,82%
Michel Raigneau (DVD): 42,23%
Aurore Dubois (FN): 19,89%
Jean-Claude Cloarec (SOC): 16,74%
Seront donc au deuxième tour: Michel Raigneau et Aurore Dubois.

Canton d’Artenay:
Laurent Rabier (COM): 5,93%
Philippe Paillet (DVD): 27,74%
André Lubin (FN): 22,78%
David Jacquet (SOC): 18,65%
Pascal Gudin (DVD): 24,90%
Seront donc au deuxième tour: Philippe Paillet et Pascal Gudin.

Canton de Briare:
Cathy Lavanant (PG): 11,92%
Monique Martinet (DVG): 23,69%
Michel Lechauve (DVD): 38,42%
François Goudron (FN): 25,97%
Seront donc au deuxième tour: Michel Lechauve et François Gourdon.

Canton de Malesherbes:
Michel Bourreau (SOC): 26,65%
Michel Guerin (UMP): 39,69%
Patrice Laize (FN): 28,17%
Quentin Delepine (COM): 5,49%
Seront donc au deuxième tour: Michel Guérin et Patrice Laize.

Canton de Fleury-les-Aubrais:
Pascale Aulanier (EXG): 2,76%
Michel Brefy (SOC): 34,36%
Philippe Desormeau (UMP): 20,97%
Michel Beato (FN): 21,40%
Alain Romero (COM): 20,51%
Seront donc au deuxième tour: Michel Breffy et Michel Beato.

Canton de Saint-Jean-le-Blanc:
Jean-Sébastien Herpin (VEC): 32,05%
Antoine Carré (UMP): 43,50%
Cécile Hubert (COM): 6,03%
Anne-Gaëlle Bonaccorsi (FN): 18,42%
Seront donc au deuxième tour: J-S Herpin et Antoine Carré.

Canton de Sully-sur-Loire:
J-N Cardoux (UMP): 51,02%
Xavier Marcoin (COM): 3,49%
Anne-Laure Thomas (SOC): 18,73%
Hélène Mazur (FN): 26,76%
Seront donc au deuxième tour: J-N Cardoux et Hélène Mazur car le taux de participation n’a atteint les 50% (49,19%).

Canton de Jargeau:
Gérard Malbo (M-NC): 38,61%
Daniel Breton (VEC): 31,92%
Etienne Trapp (FN): 22,06%
Ambroise Passegue (COM): 7,41%
Seront donc au deuxième tour: Gérard Malbo et Daniel Breton.

Canton de Saint-Jean-de-Braye:
Michel Rothe (FN): 19,06%
Dominique Tripet (COM): 5,69%
Jean-Marc Vinauger (DVG): 4,81%
Jacques Chevalier (M-NC): 26,38%
David Thiberge (SOC): 44,06%
Seront donc au deuxième tour: Jacques Chevalier et David Thiberge.

Canton de Pithiviers:
Marc Gaudet (DVD): 52,71%
Marie Agam (PG): 4,08%
Paul Carré (FN): 24,23%
Emmanuel Dupuis (SOC): 18,98%
Seront donc au deuxième tour: Marc Gaudet et Paul Carré car le taux de participation n’a atteint les 50% (44,64%).

Canton de Puiseaux:
Julien Peron (COM): 5,61%
Jacques Fernandes (SOC): 16,78%
Christian Blumfeld (UMP): 34,28%
Claude Leseur (FN): 21,16%
Gérard Brichard (AUT): 22,17%
Seront donc au deuxième tour: Christian Blumfeld et Gérard Brichard.

Canton de Châteauneuf-sur-Loire:
Mathilde Moulin (COM): 3,50%
Anne Besnier (SOC): 32,50%
Philippe Vacher (DVD): 18,70%
J-P Garnier (M-NC): 24,21%
Paul Guerre (FN): 21,09%
Seront donc au deuxième tour: Anne Besnier et J-P Garnier.

Canton de Châlette-sur-Loing:
Dominique Laurent (M-NC): 26,07%
Franck Demaumont (COM): 33,17%
Bernard Chauvet (FN): 24,51%
Annie Guibert (SOC): 16,25%
Seront donc au deuxième tour: Dominique Laurent et Franck Demaumont.

Canton de Châtillon-sur-Loire:
Richard Rogelet (COM): 5,30%
Stéphane Bailly (FN): 16,76%
Bernard Lhomme (AUT): 2,86%
Jacques Girault (DVG): 33,56%
Emmanuel Rat (M-NC): 41,52%
Seront donc au deuxième tour: Jacques Girault et Emmanuel Rat.

Canton de Montargis:
Jacques Reboul (COM): 22,10%
David Bailleul (FN): 22,14%
Viviane Jehannet (UMP): 33,78%
Jean-Luc Burgunder (VEC): 21,98%
Seront donc au deuxième tour: David Bailleul et Viviane Jehannet.

Canton de Patay:
Nicole Pinsard (DVD): 42,40%
Hubert Abraham (DVG): 28,68%
Christian Barbotin (COM): 6,11%
Marie-Christine Dirat (FN): 22,81%
Seront donc au deuxième tour: Nicole Pïnsard et Hubert Abraham.

Canton d’Orléans Bourgogne
Estelle Touzin (VEC): 34,21%
Noël Thibaudat (FN): 13,27%
Catherine Mauroy (UMP): 36,11%
Stéphane Renaud (MODM): 9,14%
Dominique Lebrun (COM): 7,27%
Seront donc au deuxième tour: Estelle Touzin et Catherine Mauroy.

Canton d’Orléans Bannier:
Lionel Fedrigo (M-NC): 4,85%
Muriel Cherdame (UMP): 27,52%
Guy Torreilles (MODM): 5,89%
Didier Cornardeau (AUT): 4,47%
Ségolène Moreau (COM): 4,87%
Angélique Labarre (EXG): 0,94%
Philippe Lecoq (FN): 16,93%
Joëlle Beauvallet (SOC): 34,53%
Seront donc au deuxième tour: Muriel Cherdame et Joëlle Beauvallet.

(Sources La Rep.com)

Les cantonales des 20 et 27 mars prochain sont le dernier scrutin avant les présidentielles de 2012. (en dehors des sénatoriales) La droite fait tout pour en diminuer les enjeux et masquer son soutien à la politique du gouvernement.

Une raison de plus, s’il en était, pour se mobiliser sur le terrain, au plus près des électeurs, pour lesquels le Conseil Général et ses politiques sociales devraient représenter un bouclier contre la casse des services publics menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

La seule solution pour que le Conseil Général du Loiret défendent une véritable politique sociale et environnementale , est de voter dimanche 20 et 27 mars pour les candidats socialistes et écologistes !

Le mystère du logo UMP disparu des élections cantonales tient son nouveau rebondissement. La campagne NO LOGO  du parti présidentiel toucherait-elle à sa fin ?

Le ministère de l’Interieur vient de dévoiler l’appartenance politique des candidats sur l’ensemble de la France. Il était en effet nécessaire pour pouvoir comptabiliser les voix au niveau national que l’appartenance politique soit bien définie.

On découvre donc, dans un site dédié aux élections cantonales de 2011, que dans les cantons orléanais (Bourgogne et Bannier) les candidats de droite sont bien des candidats UMP selon le ministère de l’Intérieur …

Pour le canton Orléans-Bannier:

Je tiens à remercier le ministère de l’Interieur pour cette initiative nécessaire à un débat démocratique transparent…

Ce « petit » discours arrive bien tard.  Depuis plusieurs mois déjà, la volonté populaire de démocratie et de liberté des pays arabes s’exprime avec ferveur. En France, la seule réponse a été un silence assourdissant du gouvernement.

La France, pays des Droits de l’Homme doit cesser de courir après l’Histoire et doit retrouver sa place sur la scène internationale. Michèle Alliot-Marie ne pouvait plus représenter notre pays. Changer de ministre était nécessaire, mais il est également indispensable de repenser la politique étrangère de la France. La diplomatie française doit retrouver de la sérénité et de la crédibilité

Ce mini-remaniement, nouvelle expression de l’arrogance de Nicolas Sarkozy, transforme un peu plus ce gouvernement en une équipe de campagne pour les prochaines élections présidentielles. On change quelques ministres pour s’occuper des élections mais on oublie le quotidien des français qui subissent aujourd’hui les effets de la crise économique et sociale.

La France mérite mieux que ces gesticulations d’un Président en fin de règne.

Baptiste CHAPUIS

Conseiller Municipal d’Orléans (PS)

 

 

Après l’UMP qui avance masqué, le MODEM qui essaye de se recycler, voilà le Nouveau Centre qui nous ment !

Il est vrai que du Nouveau Centre local sous la tyrannie coupe de Florent MONTILLOT, on ne pouvait pas s’attendre à mieux…

Les documents de campagne sont de vrais mines d’informations.  Non pas pour découvrir les programmes, inexistant à Droite, mais pour connaitre l’Histoire de notre belle ville.

Alors qu’elle se refuse à donner son âge à la presse, Martine COUDOUIN suppléante de son état, s’invente un passé d’adjointe au maire.  Les faits sont coriaces, pas trace d’une adjointe de ce nom à Orléans, et même en remontant au siècle dernier. Le Nouveau Centre adepte des inepties adapte l’Histoire d’Orléans pour mener campagne…

On notera sur la photo la proximité avec Jean-Pierre GABELLE Conseiller Général MODEM…

Pour en finir avec ce torchon tract, on découvre un logo méconnu d’un groupuscule politique « Alternative Libérale » qui mérite pourtant que l’on s’intéresse à lui.

Après avoir tenté de présenter un candidat avec le soutien d’Alain Madelin (Ultralibérale, ancien d’Occident), ce groupuscule a soutenu la candidature de François Bayrou en 2007. (!) Ce « parti » a  également un don unique dans la prospective économique. En 2006, un communiqué précisait leur projet économique et souhaitait que la France s’inspire du modèle …. Irlandais ! (le communiqué) Pour information, le taux de chômage en Irlande est passé de 4,6% fin 2007 à 9,20% au mois de janvier 2009 et 13 % en mars 2010, les estimations sur l’évolution du marché de l’emploi sont alarmistes.

Les joies du libéralisme économique prôné par ce groupuscule qui a rejoint depuis peu le Nouveau Centre !

C’est vraiment ce que vous voulez pour le Loiret ??

Triste bilan pour 10 ans de mandat !

Après les tergiversations sur l’Arena, le maire recule sur plusieurs projets phares de sa mandature. Que se passe-t-il ?

Alors même qu’il jugeait « absurdes » les propositions portées par les conseillers municipaux socialistes, verts et apparentés, Serge Grouard reconnait enfin la pertinence de celles-ci.

Tout en regrettant que le maire réserve, comme à son habitude, la primeur de ses annonces à la presse et non au Conseil Municipal, les élus du groupe « Socialistes, Verts et apparentés » tiennent à rappeler un certain nombre de faits.

Sur la rue des Carmes

Le groupe « Socialistes, Verts et apparentés » a toujours soutenu la circulation du tramway en site propre intégral pour un transport en commun efficace, vraiment alternatif au tout-voiture. Ce site propre implique une piétonnisation de la rue et rend inutile la démolition du patrimoine historique du quartier.

Le maire, par son revirement, suit les propositions de son opposition, et celles du Commissaire enquêteur en faveur d’une voie piétonne. L’alignement souhaité par Serge Grouard et Olivier Carré n’a donc plus aucun sens.

Nous attendons l’annonce de son abandon dans les prochains jours.

Dans le même esprit, l’opposition conseille à Serge Grouard de s’intéresser au faubourg Madeleine, afin d’avoir un site propre sur la totalité du tracé orléanais.

Sur la trémie Jaurès

Le projet de démolition de la trémie Jaurès pour la remplacer par un parking de 500 places a toujours été combattu par les élus socialistes, verts et apparentés. Cet aspirateur à voitures était en contradiction avec le développement du transport en commun et une vision écologique de la ville.

L’abandon de ce projet mal ficelé et mené sans concertation est certes une bonne nouvelle pour les habitants de l’agglomération. Mais il ne fera pas disparaître pour autant les dépenses déjà engagées.

L’opposition, force de proposition constamment vilipendée, avait raison de défendre un autre projet, notamment avec une circulation centrale, et de souligner les difficultés inhérentes au calendrier retenu par le maire.

Le projet de requalification urbaine de cette voie ne doit pas être abandonné ; la réflexion sur les flux routiers doit être menée à l’échelle de l’agglomération.

Sur les travaux du tramway

Les problèmes liés au chantier du tramway ne se résument pas à une question de calendrier, mais relèvent de la gestion du chantier lui-même. Les travaux nécessitent une signalisation adéquate, une information efficace des riverains et une prise en compte réelle des difficultés de circulation et d’accessibilité pour tous.

Avec une gare pas terminée, un château de la Motte Sanguin abandonné, une rue des halles sans commerçants, une convention territoriale de l’Argonne en retard, une Arena sans domicile fixe, Serge Grouard est bien le maire des projets plantés.

Après dix ans de mandat, triste bilan pour une majorité municipale en déroute !

 

Les élus du groupe « Socialistes, Verts et apparentés »

Communiqué du 11/02/2011

Autres Réactions

Le bâtiment majestueux de la gare d’Orléans renferme un secret mal gardé …

Inauguré en grande pompe en septembre 2007, pour une mise en service en janvier 2008, la gare d’Orléans n’est toujours pas terminée.

La liaison entre la gare SNCF et la station de Tram prévu pour l’été 2007 n’est toujours pas commencée.

Les Trompe-l’œil du futur projet ne trompent plus personne, les deux bâches vieillissantes mentionnent encore « Ici nous construisons la liaison tram train » mais les voyageurs quotidiens n’y croient plus, depuis longtemps. Seuls quelques touristes cherchant leur chemin la remarque encore. Cette bâche de chantier a fêté ses 1000 jours de présence en toute discrétion.

Le passage « provisoire » entre la gare d’Orléans et la station de Tram est sinueux, mal éclairé, mal odorant, en un mot Glauque, indigne d’une capitale régionale.

La parking public de 46 places situé sous la halle de la gare prend la poussière et se détériore peu à peu. Et pourtant, aujourd’hui rien n’empêche sa mise en service. Le permis de construire prévoyait explicitement une entrée et une sortie par la rue st Yves.

La situation est inadmissible, le chantier est planté et les voyageurs et riverains restent sans information.

Le site Internet de l’Agglo est le seul encore à vanter une « Une liaison tram-train directe.(…) Cette galerie commerçante de 55m de longs et de 16 m de large reliera directement la halle au centre bus / tram » sans mentionner de calendrier.

La technique de l’autruche afin de ne pas voir la situation ou le petit jeu de  renvoi des responsabilités à d’autres doit cesser. L’Agglomération qui pilote ce projet, doit prendre ses responsabilités. Ce projet a besoin d’un portage politique fort et d’une volonté ferme de voire déboucher ce chantier.

 

Baptiste CHAPUIS

Communiqué du 9 février 2011

Lors du dernier Conseil Municipal, les élus de l’opposition n’ont eu de cesse de dénoncer l’instrumentalisation des chiffres de la délinquance et les limites de la politique du Chiffre. Ce déplacement du Président de la République dans le quartier de La Source rappelle qu’Orléans est devenu le laboratoire sécuritaire de l’UMP. (Arrêtés sur les mineurs, anti-caravane, déplacement de la prostitution en périphérie d’Orléans, vidéosurveillance…)

Les élus socialistes verts et apparentés rappellent leurs propositions en terme de territorialisation des forces de Police Municipale et la création de zones de sécurité prioritaires.

Nicolas Sarkozy est responsable de la suppression de la Police de Proximité, de la destruction massive des emplois dans nos forces de sécurité avec près de 10.792 postes en moins depuis 2007, dont 2 882 postes détruits dans le seul budget de 2011. Nicolas Sarkozy est le Président qui aura supprimé le plus de policiers dans les quartiers de France !

Après le discours de Grenoble, le bilan de Nicolas Sarkozy est désastreux : l’institution policière se dégrade, les personnels se démotivent, et les victimes se désespèrent. En quatre ans d’indifférence, Nicolas Sarkozy a abîmé la police républicaine pour le plus grand malheur de la société française, et pour le bénéfice de quelques élus locaux, trop heureux d’avoir à combler par des policiers municipaux le manque de policiers nationaux.

Il n’est donc pas envisageable de cautionner une opération politicienne de communication, qui plus est à quelques semaines des élections cantonales. Il y a fort à parier que les candidats de droite aux prochaines élections cantonales se presseront autour de Nicolas Sarkozy alors même qu’ils refusent la mention UMP sur leurs documents de campagne… Ils ne sont pas à un paradoxe politique près…

Baptiste CHAPUIS

Conseiller Municipal (PS)

Indignation des élus du groupe « Socialistes, Verts et apparentés » suite aux propos de M. LEMAIGNEN.

Les propos du Président de l’Agglomération, rapportés par un billet hébergé par Mediapart et repris sur le site d’informations  LibéOrléans, ne sont pas acceptables pour un élu de la République.

Alors que la question de la circulation durant les travaux du Tram est au cœur des préoccupations quotidiennes des orléanais, M. Lemaignen se cache derrière l’invective et une pirouette politicienne scandaleuse.

Les élus de l’opposition municipale sont des élus d’Orléans au même titre que M. Lemaignen. Ils tirent leur légitimité du suffrage des orléanais. Ils sont force de propositions et exercent un contrôle démocratique du fonctionnement et des projets de la ville. Cette caricature du travail et des positions des élus municipaux de l’opposition n’est pas tolérable. La référence à la dictature en Corée du Nord est une insulte aux principes démocratiques et républicains que nous défendons.

Nous demandons solennellement à M. Lemaignen de s’excuser publiquement pour avoir tenu de tels propos ou alors de démentir leurs existences.

Rappelons que sur le fond du dossier, la gratuité du tronçon autoroutier entre Orléans-La Source et Saran et tout particulièrement pendant le temps du chantier de la deuxième ligne de Tram, permettrait de réduire de façon non négligeable la circulation en Centre ville d’Orléans.

Baptiste CHAPUIS

 

Communiqué du 26/01/2011

Le prochain Conseil Municipal d’Orléans a lieu vendredi 28 janvier à 18h. Pour rappel, la séance est publique.

Il s’agit d’un Conseil Municipal assez court avec seulement 52 délibérations.

Ordre du jour du Conseil Municipal 18/01/2011

Le Conseil Municipal abordera notamment les questions de délinquance, d’Arena,d’aménagement de la Croix Fleury…

Vous retrouverez ci-dessous la liste des candidats de la gauche rassemblée: Parti Socialiste, Europe Écologie Les Verts, Parti Radical de Gauche. Une équipe départementale dynamique mobilisée pour porter un projet cohérent et ambitieux pour le Loiret.

« Convaincus que le développement durable doit structurer l’ensemble de la politique départementale, nous voulons promouvoir un développement équilibré du territoire, aller vers une plus grande solidarité et conduire une nouvelle politique environnementale. Pour cela, il nous semble indispensable que le conseil général établisse des relations plus respectueuses et plus efficaces avec ses partenaires. » (Extrait du Projet)

Artenay.
David Jacquet (titulaire) et Dominique Tasia (suppléante).

Briare.
Monique Martinet et René Thiebault.

Châlette-sur-Loing.
Annie Guibert et Christophe Rambaud.

Châtillon-sur-Loire.
Jacques Girault ; le suppléant n’est pas encore connu.

Château-Renard.
Jean-Claude Cloarec et Christèle Rojas.

Châteauneuf-sur-Loire.
Anne Besnier et François Daubin.

Fleury-les-Aubrais.
Michel Breffy et Brigitte Chancel.

Jargeau.
Daniel Breton et Marie-Claude Lefèvre.

Lorris.
Denis Godeau et Claude-Ève Spach.

Malesherbes.
Michel Bourreau et Monique Rossi.

Meung-sur-Loire.
Patrice-Christian David et Céline Garnon.

Montargis.
Jean-Luc Burgunder et Éliane Poursin.

Orléans-Bannier.
Joëlle Beauvallet et Gérard Vesques.

Orléans-Bourgogne.
Estelle Touzin et Miguel Teixeira.

Patay.
Hubert Abraham et Agnès Mulé.

Pithiviers.
Emmanuel Dupuis et Annie Fauvin.

Puiseaux.
Jacques Fernandes et Isabelle Leblanc.

Saint-Jean-le-Blanc.
Jean-Sébastien Herpin et Nelly Le Pennec.

Saint-Jean-de-Braye.
David Thiberge et Noëlle Charpentier.

Sully-sur-Loire.
Anne-Laure Thomas et Didier Adam.

Après le plagiat d’une campagne MODEM par une élue UMP sur la canton Orléans-Bourgogne, la candidate UMP sur Orléans-Bannier sort son document de campagne pour bien-voyant.

Un tout petit tract calendrier-carte de vœux qui indique les dates des marchés mais pas son appartenance politique à l’image de sa collègue de Bourgogne. Il est difficile aujourd’hui, en effet,  de se retrouver dans les idées du parti du Président de la République.

Cette consigne est même nationale, Dominique Bussereau ancien ministre UMP, candidat à sa succession à la présidence du conseil général de Charente-Maritime précise que « l’affichage d’une étiquette politique, c’est la chose à ne pas faire dans les cantons ». Jean-Pierre Raffarin va encore plus loin en affirmant que  «  La dépolitisation sert les équipes en place.  » L’obscure clarté de l’UMP…

Il est néanmoins mentionné le soutien du maire d’Orléans, ce qui n’est pas le cas pour la candidate UMP d’Orléans-Bourgogne.

Le tract est rythmé par des slogans très politique  « Un quartier, un canton une ville » et « Main dans la Main agissons pour le canton Bannier » … Tout un programme …

Pour le canton Orléans-Bannier, on compte aujourd’hui 4 candidats issus de la majorité municipale (2 Modem, 1 Nouveau Centre,  1 UMP)

Certains me disent que je n’aborde pas les questions programmatique. Malheureusement je n’ai toujours rien trouvé du côté de l’UMP, et leur site web reste désespérément muet.

Un observateur attentif a salué l’effort de cohérence non pas politique entre les deux candidates UMP mais du moins vestimentaire…

Sur le même sujet:

Pour les prochaines élections cantonales de mars 2011, l’UMP Loiret s’assoie une nouvelle fois sur la parité et le renouvellement. 10 sortants,  4 femmes (dont une sortante), avec une moyenne d’âge très élevée.

Cette droite avance masquée refusant l’étiquette UMP pour cette élection, préférant un plus neutre « Majorité Départementale » (mais sans le soutien du MODEM)

Il y a du Rififi dans la majorité UMP-Modem-MPF d’Orléans. Des divisions apparaissent à l’approche des élections cantonales. Serge GROUARD a même décidé de retirer les délégations aux adjoints qui ne se présentent pas sous l’étiquette « Majorité Départementale« … La belle union de la Droite vole en éclat !

Ci-dessous la liste des candidats UMP dans le Loiret.

  1. Saint Jean le Blanc : Antoine CARRE élu en 1982 (L’homme aux bras d’Honneur)
  2. Artenay : Philippe PAILLET
  3. Meung sur Loire : Éric DOLIGE (Président Sortant)élu depuis 1985
  4. Orléans Bannier : Muriel CHERADAME
  5. Patay : Nicole PINSARD
  6. Châteauneuf sur Loire : Jean-Pierre GARNIER
  7. Jargeau : Gérard MALBO
  8. Orléans Bourgogne : Catherine MAUROY
  9. Saint Jean de Braye : Jacques CHEVALIER
  10. Sully sur Loire : Jean-Noël CARDOUX
  11. Châlette sur Loing: Dominique LAURENT
  12. Châteaurenard : Michel RAIGNEAU
  13. Montargis: Viviane JEAHANNET
  14. Fleury les Aubrais : Philippe DESORMEAU
  15. Lorris : Jean-Paul GODEFROY
  16. Malesherbes : Michel Guérin
  17. Pithiviers : Marc GAUDET
  18. Puiseaux : Christian BLUMSFELD Blumenfeld (Merci Fansolo)
  19. Briare : ??? (pas encore désigné)
  20. Châtillon-sur-Loire : ??? (pas encore désigné)

Toujours absent sur le net …

Après la célèbre vidéo des vœux de la fédération UMP (plus de 17 000 vues)  et  l’annonce des candidats, on s’attendait fébrilement à la sortie de leur site Internet tant annoncé… Toujours rien…

à gauche !

Je ne suis pas un adepte des statistiques mais je tiens à remercier les nombreux lecteurs et commentateurs de ce blog.

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Ce blog a ouvert ses portes en mai 2007 pour prendre la suite d’un blog de campagne (Présidentielle). Il a évolué lorsque j’ai été élu au Conseil Municipal d’Orléans en mars 2008, pour devenir un outil pour rendre compte de mon activité de Conseiller Municipal d’opposition. Il permet d’entrer en contact avec de nombreux orléanais, d’échanger avec des observateurs éclairés de la vie locale, d’alimenter les discussions au sein de la majorité municipale, ou encore me permettre de préciser les positions prises publiquement sur les dossiers municipaux.

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