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1. L’arrêté pour les mineurs de moins de 13 ans est de retour. Sans débat en Conseil Municipal, sans bilan chiffré de l’exercice précédent, l’adjoint Montillot relance à grand renfort de communication son couvre-feu pour les mineurs de certains quartiers d’Orléans. Le groupe des élus socialistes verts et apparentés condamne le recours à ce couvre-feu.

Il s’agit d’un coup de communication inutile, inefficace et stigmatisant.

Inutile, car la législation actuelle permet déjà aux autorités de prendre toutes les mesures de protection des mineurs et ce toute l’année. C’est le cas à St Jean de la Ruelle qui agit au quotidien sans annonce médiatique.

Inefficace, car chaque été seuls un ou deux jeunes sont concernés.

– Et enfin, stigmatisant car seuls certains quartiers sont visés. Ces quartiers sont ceux où les familles ne partent pas en vacances. Il ne suffit pas de prendre des mesures médiatiques, il faut aller au fond de la question et se demander pourquoi ces enfants sont seuls en ville.

2. Le nouvel arrêté municipal sur la question du caravaning est inacceptable. Il s’agit d’un arrêté qui avance masqué en visant tout particulièrement les gens du voyage. L’opposition préfèrerait que l’agglomération orléanaise se mette en conformité avec la loi en créant un nombre de places d’accueil suffisant plutôt que de mettre en place une nouvelle procédure de sanction mal venue.

3. L’arrêté anti-prostitution quant à lui, ne fait que déplacer le problème d’Orléans aux villes périphériques et de la prostitution de rue à la prostitution d’appartements. La prostitution à Orléans n’a donc pas disparu, elle s’effectue dorénavant grâce à Internet et aux petites annonces rendant extrêmement difficile le travail quotidien des associations de prévention et d’accompagnement des prostitués (Le Nid). Le groupe des élus socialistes verts et apparentés demande qu’un débat autour de la pratique prostitutionnelle à Orléans se fasse, entre la ville et les associations œuvrant dans ce domaine, afin de revenir sur cet arrêté cynique.

4. Enfin, l’arrêté anti-bivouac qui ressemble plus à un arrêté anti-mendicité réservé uniquement aux grands axes commerçants du centre ville ne fait que déplacer un problème que la ville ne veut pas voir. La majorité municipale, avec ces arrêtés, cache la misère sociale d’Orléans sans s’en préoccuper et en traiter les causes.

Baptiste CHAPUIS

Conseiller Municipal PS d’Orléans

Le sujet est à la mode. Mais, je suis mal à l’aise comme beaucoup de français,  sur cette question. Autant je ne partage pas les obligations vestimentaires religieuses: Obliger une femme à se cacher par peur des réactions des hommes, de leur regard, de leurs pensées… Autant la réponse envisagée ne me semble pas appropriée, voir stigmatisant…

Interdire par une loi le port de la burqa ou du niqab est-il vraiment la solution à la montée de l’intégrisme religieux ? Alors même que les autorités islamiques françaises de France condamne le port de ces vêtements…

La question du foulard avait déjà créé une polémique. Mais cela n’a-t-il pas créé une idée absurde que le port du foulard n’est pas républicain ? La laïcité doit rester la garantie à chacun la liberté de conscience, et le droit d’exprimer ses convictions religieuses. La vrai question derrière ce nouveau débat autour de la laïcité, positive ou non, n’est-elle  pas la stigmatisation de la communauté musulman ?

Après le  discours de Latran, après le fait que les diplômes ecclésiastiques (soient les diplômes délivrés par les établissements situés au Vatican, ou par les facultés et universités catholiques de France , soient désormais reconnus comme strictement équivalents à ceux délivrés par les autres universités, et  à peine 5 ans après la loi sur le voile à l’école, voilà où nous en sommes : savoir si le port de la burqa à l’Afghane ou du niqab à l’Iranienne relève ou non de la simple liberté individuelle.  Finalement, la laïcité est peut-être en train de perdre définitivement la partie…

Peu de temps pour écrire en ce moment…

Ci-dessous vous trouverez la lettre de Martine AUBRY envoyée aux militants du Parti Socialiste. Cette lettre définit le cadre d’action et de réflexion du PS pour les mois à venir…

Cher(e) Camarade,

Le résultat du scrutin du 7 juin a été un échec pour notre parti. Je mesure votre déception, vous militants qui avez mené cette campagne auprès de nos candidats, défendant sans relâche notre volonté de changer l’Europe. Je connais aussi le découragement voire la colère de certains d’entre nous après nos échecs successifs aux élections présidentielles et législatives que n’ont pas fait oublier nos succès locaux.

Certes,l’ensemble de la social démocratie en Europe est en crise, ayant souvent, ces dernières années, faibli sur ses valeurs et été dans l’incapacité de renouveler ses réponses. Mais nous avons bien sûr notre responsabilité propre, et j’en prends ma part. Face à la violence de la crise et de la société, les Français attendent de notre parti qu’il parle de leur vie et de leur avenir. Ils jugent nos réponses insuffisamment fortes. Ils ne supportent plus les divisions, les petites phrases de dénigrement et le bal des ego. Ceci doit définitivement cesser.

Pour que cet échec ne se reproduise pas, le moment est venu de rebâtir enfin le lien de confiance entre notre parti et les Français. Le sursaut doit être à la hauteur de leurs attentes. L’heure n’est pas à la rénovation de façade ou au replâtrage de circonstance. Nous devons changer nos pratiques et engager sans délai la refondation de notre projet et la transformation du Parti socialiste.

J’ai la conviction que nous en avons les ressources, individuellement et collectivement, forts de notre histoire et de nos valeurs. Vous m’avez confié la direction de notre parti. Soyez sûrs que je mets mon énergie et la force de mon engagement au service de cette double tâche historique.

Les Français nous parlent franchement et nous disent : « Le monde a changé, pas vous, pas votre projet ». J’en suis convaincue, c’est la force de notre projet qui nous permettra de renouer avec les Français.
Chacun le sait, nous devrons répondre aux enjeux qui sont devant nous : l’explosion de la précarité et des injustices de toutes sortes entre individus et entre territoires, l’économie affaiblie par la concurrence mondialisée et la finance, l’école et l’ascenseur social en panne, les chocs écologiques, les déséquilibres du monde…C’est le modèle de société dans son entier qui doit être refondé.

Nous devons d’abord nous poser la question essentielle de la société du bien-être. Faut-il continuer à accumuler des biens, lesquels, et pour quelle utilité ? Comment construire un système innovant, assurant l’emploi, préparant l’avenir et à même de distribuer justement les richesses ? Avec quelles conditions de travail et de respect de la planète et de ses ressources ? Quels services créer pour que la qualité de vie de chacun soit réelle ? Comment mieux vivre, échanger et travailler dans la société numérique ? Voilà des questions majeures qui s’inscrivent dans notre travail sur le nouveau modèle de développement économique, social et durable que nous préparons, et qui fera l’objet de notre première grande convention début 2010. Elle se déclinera ensuite dans différentes directions, le travail, la fiscalité, le renforcement et la modernisation de la puissance publique et des services publics…
Nos concitoyens nous demandent à juste titre de mieux prendre en compte leur identité et leurs aspirations individuelles. C’est par exemple tout l’enjeu de la refonte de l’éducation que nous devons porter, mais aussi d’une société capable d’intégrer les personnes âgées et de trouver les ressources financières et humaines pour les accompagner jusqu’au bout de leur vie.

Comment articuler cette volonté de chacun d’être reconnu et respecté, avec l’exigence de faire de chacun un citoyen respectueux des règles et des autres, en même temps qu’un acteur de la société ? Ces questions sont lourdes de sens et rendent nécessaire l’articulation entre autorité et libertés. Elles nous amènent aussi à concevoir autrement la ville du XXIe siècle, qui rapproche au lieu d’isoler, qui intègre au lieu de segmenter, qui économise l’espace et l’énergie…
Comment faire vivre la France, ses valeurs, son identité, sa laïcité et son pacte républicain et mieux assumer notre diversité ? Comment recréer du lien social et l’envie de vivre ensemble ? C’est par exemple en réponse à ces questions que doit se poser la réflexion de la gauche sur la culture et la création.
Ce sont des questions complexes mais que les Français nous posent car je sais, comme vous, qu’ils ne se satisfont pas d’une société douce avec les forts et dure avec les faibles, d’une société qui divise au lieu d’unir. Ils réclament de la justice mais aussi une autre façon de vivre ensemble.

C’est tout l’enjeu du travail que nous avons entrepris, que nous devons approfondir avec les intellectuels, les acteurs de la société mais aussi avec les Français. Je veux leur donner la parole à chaque étape. C’est ma conviction mais aussi la vôtre, je le sais : on n’élabore plus un projet en circuit fermé.

Nous voulons une démarche innovante, énergique et féconde, hors les murs de Solférino. Pour discuter de l’ensemble de ces questions, mais aussi pour entendre les Français et débattre avec eux, nous organiserons dans chacune de nos fédérations des rencontres associant, au-delà des militants de notre parti et de nos élus, l’ensemble des forces de la transformation : les associations, les syndicats, les intellectuels, les citoyens engagés. Des camarades de la direction et moi-même serons à vos côtés dans un tour de France que nous entreprendrons à l’automne.
Nous ne partons pas de rien. Nous pouvons nous appuyer sur les combats de ceux qui nous ont précédés, sur la vigueur des mouvements associatifs, sur notre expérience des responsabilités locales et nationales. Ce sont toutes ces énergies, celles des acteurs de la gauche du quotidien, que nous devons rassembler, fédérer et mettre en mouvement. Ces échanges participeront à l’élaboration, d’ici à 2011, de notre projet, dans laquelle chaque militant devra pouvoir s’investir pleinement.

Nous devons également engager une nouvelle démarche de rassemblement de la gauche. Ensemble, j’en suis convaincue, nous pouvons gagner. C’est pourquoi j’appelle de mes voeux la construction d’une Maison commune de toute la gauche. Ce terme laisse ouverts tous les chemins que nous voudrons emprunter ensemble. Nous devons élaborer un projet commun de la gauche en 2012, mais aussi une stratégie politique commune pour l’emporter.
Notre démarche s’adresse bien sûr aux partis de gauche qui aspirent à gouverner ensemble, socialistes, écologistes, communistes, républicains ou citoyens. Mais nous devrons aussi prendre des initiatives avec tous ceux, syndicats, ONG, acteurs de la société, qui partagent nos engagements et se retrouvent dans les combats d’aujourd’hui pour la justice sociale, les libertés et les droits, le développement durable.  Nous devons agir et réfléchir ensemble au niveau national comme au niveau local. Je souhaite que de tout cela, nous discutions avec nos partenaires, sans préalable et sans souci hégémonique. J’ai déjà pris des contacts en ce sens avec les dirigeants des différents partis de gauche. C’est ensemble que nous devons définir la méthode pour avancer.

C’est dans le cadre de ce double mouvement d’ouverture aux Français pour préparer notre projet, et de discussion avec les partis de gauche, que doit se situer notre réflexion sur les modalités des primaires pour le choix du candidat à l’élection présidentielle. Faut-il des primaires ouvertes aux sympathisants du Parti socialiste ? Faut-il des primaires communes à l’ensemble de la gauche ? Ces questions se posent comme tant d’autres et nécessitent un débat en notre sein, mais aussi avec l’ensemble de nos partenaires.
Mais soyons en sûrs, ce n’est pas un dispositif technique. Ce n’est pas non plus une solution miracle qui répondrait à tous nos maux : après ce qui vient de se passer, les Français ne comprendraient pas que l’on se préoccupe de parler de notre candidat à la présidentielle plutôt que d’apporter les réponses à leurs préoccupations. Les primaires sont un élément à intégrer dans une démarche politique d’ensemble.

En tout état de cause, en ce qui concerne le Parti socialiste, ce sont les militants qui devront décider de cette question, je le souhaite, avant l’été 2010. C’est à ce moment là que devrait avoir lieu la Convention sur la rénovation, qui tranchera aussi bien d’autres questions : les nouvelles formes de militantisme, les cumuls, le renouvellement et la diversité, les modes d’élections internes… Tout est ouvert, dès lors que ces propositions se font dans le cadre d’une réflexion politique approfondie.

Ce double chantier de refondation de notre projet et de la gauche doit mobiliser toutes nos énergies. Mais ce travail de reconstruction ne doit évidemment pas laisser de côté notre action quotidienne d’opposition et de proposition, que ce soit auprès des Français ou au Parlement. Dans cet esprit, nous préparons par exemple une journée consacrée à l’emploi pour la rentrée.

C’est dans le même esprit que nous devons préparer les élections régionales. Il nous faut allier la force d’un projet commun et les propositions propres à la spécificité des cultures et des territoires régionaux. Nous devons définir nos alliances électorales ainsi que des principes de renouvellement et d’ouverture, laissant bien évidemment l’autonomie nécessaire aux régions pour composer les listes qui nous feront gagner. Le parti travaillera dans les semaines qui viennent  avec les régions sur ces différents points, et les conclusions seront actées par nos instances nationales.
Notre parti, dont les sensibilités sont aujourd’hui réunies, doit être plus performant dans son organisation pour accompagner l’ensemble de ces tâches ; j’y veillerai.

Dans les deux ans et demi qui viennent, nous aurons le temps du débat et de la délibération collective. A chaque étape importante du projet – dont un calendrier prévisionnel est joint à ce courrier – je souhaite que les militants puissent exprimer de manière très libre leurs analyses, leurs idées et faire part de leurs propositions.

D’ores et déjà, si vous voulez réagir aux grandes orientations que j’ai tracées ici, et nourrir la réflexion de nos instances dirigeantes qui se réuniront en séminaire le 7 juillet pour le lancement du projet, vous pouvez le faire – si possible avant le 3 juillet – par mail à seminaire-projet@parti-socialiste.fr, ou par courrier (Parti socialiste, Premier Secrétariat – Feuille de route, 10 rue de Solférino, 75007 Paris).

Cette liberté de ton, cette nécessité d’expression, cette volonté d’ouvrir notre parti doivent être au cœur de chacun de nos futurs rendez-vous, de l’Université d’été de La Rochelle à l’adoption de notre projet en 2011.

La question se pose dès maintenant. L’organisation de primaires à gauche peut créer une réelle dynamique lors des prochaines élections nationales. J’ai décidé d’apporter ma contribution aux débats. Mais à la lecture de l’article ci-dessous, je n’ai pas su ajouter d’autres éléments pour le moment… Je souhaite que la blogosphère puisse se saisir de cette question.

Article de Jean-Michel Normand

Et si l’organisation de primaires ouvertes aux sympathisants pour désigner le porte-drapeau socialiste en 2012 constituait la dernière chance du PS ? La dernière chance de remporter la présidentielle mais aussi d’échapper à un inexorable déclin. De Manuel Valls à Arnaud Montebourg en passant par Piere Moscovici, ils sont nombreux à s’en dire persuadés. Non pas que les primaires constituent une panacée. Ce mode de désignation, perfectionné par les américains, les grecs ou les italiens dans des contextes très différents représente, selon ses partisans, une condition nécessaire mais pas suffisante pour revitaliser la gauche. En revanche, pour ses détracteurs, de telles primaires placeraient le PS sur une pente savonneuse et en feraient un ersatz du parti démocrate américain. Loin de la tradition séculaire de la gauche française.

S’il est une question qu’il faudra bien trancher dans un proche avenir, c’est bien celle-là. D’ailleurs, la discussion est déjà officiellement lancée. Un groupe de travail (animé par Arnaud Montebourg et Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova) réunit chaque semaine des représentants de toutes les sensibilités du PS afin de baliser le terrain. Fin juin ou mi-juillet un rappor t dressant l’inventaire des points de convergence et de divergence sera présenté devant le Bureau national. Il servira de base aux débats qui devront déboucher, en décembre, dans le cadre de la convention nationale de la rénovation. A l’orée d’un débat qui devrait rebondir dans les mois qui viennent, on peut d’ores et déjà passer en revue les tenants et aboutissants de ces primaires ouvertes.

LES ATOUTS– Inviter les électeurs de gauche à choisir, sans intermédiaire, celui ou celle qui portera leurs couleurs face au président sortant constituerait un formidable levier pour lancer la candidature socialiste plaident les convaincus. Fort(e) d’un soutien populaire – on évoque la participation de quatre millions d’électeurs – autrement plus large que celui engendré par le vote de 200 000 adhérents du PS en 2006, le ou la candidat(e) bénéficierait d’une légitimité considérable et d’une vraie « vitesse acquise » au moment de lancer sa campagne. Ces serait aussi un bon moyen de faire le plein des voix de gauche dés le premier tour. Face à Nicolas Sarkozy investi par l’UMP sans réel concurrent, François Bayrou désigné par Marielle de Sarnez et Olivier Besancenot intronisé par un NPA au fonctionnement guère moins archaïque que feue la LCR, le candidat socialiste pourrait se prévaloir de l’onction démocratique. En outre, ces primaires ouvertes aux sympathisants imposeraient au PS de sortir de ses enjeux internes pour s’ouvrir enfin vers l’extérieur en mettant en exergue des éléments de débat susceptibles de concerner l’opinion de gauche. L’antithèse du congrès de Reims, en quelque sorte. Last but not least, cette consultation à laquelle les participants s’inscriraient contre le versement de 5 ou 10 euros permettrait de financer la campagne électorale grâce à un système de « petits dons ». Comme celle de Barack Obama, pardi.

LES RISQUES A contrario, les adversaires des primaires font valoir que ce système qui n’a eu d’effet positif qu’une fois sur deux en Italie enfermerait pendant plusieurs mois le PS dans une campagne électorale interne, forcément éprouvante, éventuellement déprimante et d’autant plus violente qu’elle se tiendrait sur la place publique. En fait, leur principale objection porte sur la conception du parti induite par un choix qui aboutirait de facto à retirer aux adhérents du parti socialiste la responsabilité de choisir leur présidentiable. Contraint de complaire aux sympathisants, ce dernier serait immanquablement tenté de se fier plus volontiers aux sondages qu’aux fruits des réflexions de l’intellectuel collectif que constitue le parti. Bref, le PS deviendrait un rassemblement de supporteurs chargés de coller des affiches et de faire du porte à porte une fois tous les cinq ans. Risque connexe; augmenter le risque de voir le candidat, consacré par les sympathisants, se dresser ccontre la direction du parti, élue par les militants.

LES QUESTIONS A TRANCHER – Elles sont nombreuses et touchent au calendrier (opter pour le printemps ou l’automne 2011 ?), à des considérations techniques (pourra-t-on voter via internet ?) et, surtout, politiques. Certains suggèrent d’élargir la primaire aux autres partis de la gauche. Hypothèse peut envisageable dans la mesure où ces derniers seraient quasiment sûrs d’être battus tout en se privant des aides publiques liées à une candidature présidentielle. D’autres interrogations surgissent. Quels critères de sélection adopter pour faire émerger les candidats à la candidature et organiser leur confrontation publique ? Organisera-t-on un ou deux tours de scrutin ? Devra-t-on faire adopter le programme du parti avant les primaires ? Et dans l’affirmative, comment obtenir de l’heureux élu qu’il s’y conforme ? On le voit, rien n’est simple.

Pour alimenter le débat:

Rapport Terra Nova « Pour une primaire à la française »

Moscovici propose une pétition pour les primaires ouvertes à gauche

Réflexions militantes

Médiapart

Tous à la fête de la MUSIQUE (2009) !!!

Dimanche 21 Juin !!!

Programme pour Orléans

Ne cherchez pas, il n’y a rien au Sud de la Loire…

Édition 2008

Edition 2010

Le réveil est difficile.

Le réveil est difficile, je me  suis couché tard notamment pour connaître le sort du 5ème député de notre grande circonscription. Hortefeux élu, j’ai mal dormi . Je n’ai pas bu et pourtant j’ai la gueule de bois… Une habitude depuis quelques mois… Trop de défaites.

Tentative d’analyse. L’abstention est la grande gagnante, avec un score historiquement élevé en France mais aussi en Europe. Cette abstention record doit nous alerter car elle n’a cessé d’augmenter depuis 1979.   Encore plus inquiétant, 81 % des 18-34 ans n’ont pas voté.

Europe Ecologie fort de têtes d’affiches « sexy » et d’un programme clairement européen est la surprise de cette élection. L’UMP est sortie renforcée de ce scrutin, malgré une campagne (?) quasi inexistante et un mépris du débat d’idées. Il a suffit de porter le drapeau sécuritaire (policiers dans les écoles) et la question turque en bandoulière pour voir rappliquer comme un seul homme l’électorat de Nicolas Sarkozy. Affligeant… Le PS, quand à lui, a subi une lourde défaite partout en France, similaire à la Social Démocratie en Europe.

Léger réconfort, l’effondrement d’un MODEM qui n’a pas su clarifier ses positions entre un anti-sarkozysme primaire et une ligne libérale défendue au Parlement Européen.

Paradoxe. Un Président qui veut liquider l’héritage de Mai 68 et qui trouve comme principal « adversaire » un leader de Mai 68…

Dévoir d’Unité et Devoir d’ Imagination. Il s’agit d’une lourde défaite, le PS doit donc prendre ses responsabilités et rebondir. Pour cela, nous devons retrouver notre Unité mais également notre capacité d’indignation et d’Imagination.

Unité: Europe Écologie a su porter une campagne joyeuse et pleine d’espoir. Nous devons retrouver cette envie de militer ensemble, de réfléchir, d’agir sur le terrain social, notre capacité à s’indigner afin de donner envie aux français de voter pour nous.  Notre Unité doit être retrouvée pour pouvoir avancer. Nous avons la chance de bénéficier d’un réseau d’élus importants, transformons le en véritable atout pour notre parti.

Imagination:  Nous sommes le parti des garndes avancées sociales et sociétales. Le PS doit retrouver cette capacité d’imagination. Imaginatif sur nos pratiques, notre fonctionnement, nos idées. Nous devons savoir redonner l’espoir aux français !

Coup de cœur. Pour terminer, je tiens ici à remercier tout particulièrement le travail du MJS Loiret pour cette campagne européenne. Je tiens à saluer leur imagination et leur engagement à porter le programme socialiste.  Merci également aux militants d’Europe Ecologie qui m’ont accueilli d’une manière très sympa hier soir…

Comme indiqué sur mon profil Facebook dès hier soir , « c’est au pied du mur que l’on reconnait un bon maçon. A vos truelles !! »

Nouvelle parodie du SAV. Cette fois ci l’opérateur du service après vente de la droite reçoit les appels de Wonder Modem, de Super UMP ainsi que d’une chtite surprise…

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Dimanche 7 Juin je vote social, je vote socialiste, pour que l’Europe change !

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Meeting

http://www.lesindivisibles.fr

Les Indivisibles sont un groupe de militants dont le but est de déconstruire, notamment grâce à l’humour et l’ironie, les préjugés ethno-raciaux et en premier lieu, celui qui nie ou dévalorise l’identité française des Français non-Blancs.

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Les plages de l’Ile Charlemagne, situées à Saint-Jean le Blanc mais gérées par la ville d’Orléans, viennent de recevoir le label « Pavillon bleu ». Étonnant, me direz-vous, d’avoir ce label à Orléans ?

Ce label, a été la cible de nombreuses critiques ces dernières années. La méthode d’attribution, déjà, pose problème : seuls sont examinés les dossiers des villes candidates, et cette candidatures est payante. De plus, la qualité des eaux est évalué sur la base de prélèvements fait la saison précédente, sans garantir la qualité de la saison à venir.

A regarder de plus près la liste des plages de France, on s’aperçoit vite que la Bretagne est sous-représentée et que les régions beaucoup plus « commercialement touristiques » regorgent  des petits drapeaux bleus. Surprenant, non ?

Concernant donc les plages de l’Ile Charlemagne, qui sont régulièrement interdites en juillet et en août lors de grosses chaleurs, chaleur qui fait se développer des algues, ont peut donc se poser la question comment ces plages ont réussi à obtenir ce label « Pavillon bleu ».

Le plus surprenant, c’est la réaction, entendue sur France Bleu Orléans ce matin, du directeur de la fondation qui décerne le label : il n’a jamais entendu parler des algues de l’Ile Charlemagne !!!

Ecoutez vite le reportage de France Bleu Orléans diffusé ce matin, ça vaut la peine :

En conclusion, Orléans peut être fier d’obtenir ce label de marketing « touristique », mais, si on veut obtenir une qualité plus exhaustive de l’eau de baignade, mieux vaut se renseigner auprès de la DDASS et lire les arrêtés municipaux …

Vendredi 29 mai à 20h30

Espace Culturel dOuzouer sur Loire.

Thème: Pourquoi l’Europe ?

Intervenant:

Christophe BISEUX,  délégué Européen du Loiret

Monique BOSSET,  Maire d’Arrabloy, colistière aux Européennes (MODEM)

Baptiste CHAPUIS,  Conseiller Municipal d’Orléans, en remplacement de Tatiana Blanc  Secrétaire Fédéral à l’Europe du PS.

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« Les Services publics et l’Europe »

Vous trouverez maintenant, régulièrement en complément de mon profil Facebook, mon agenda sur ce blog.

Semaine 22

Lundi 25

17h30 Formation des Présidents de Bureaux de Vote au vu des élections européennes du 7 Juin

19h30 Préparation du Conseil Municipal de Vendredi 29

Mardi 26

19h Préparation du Conseil d’agglomération

Jeudi 28

20h30 Réunion avec Razzy HAMMADI secrétaire National du PS sur la question des Services Publics

Vendredi 29

18h Conseil Municipal

Samedi 30

10h-19h Divers actions pour Changer l’Europe

Programme du Festival de Jazz 2009 à Orléans

Du 16 au 21 juin :

– Animations, concerts gratuits  « Place au Jazz Bourgogne »dès 18h30

Alain Vallarsa / Fake idea/J-C Briant / Jass / Vincent Viala/Wide /J-J Taïb / Benoît Lavollée / Sonia Cat Berro/R.Savigny / Y. Schumacher/Calibro Novo…

et au « Jardin de l’Evêché » Le Jardin  du Festival dès 12h30 et à partir de 18h

Anne Pacéo/Aldo Romano / Henri Texier / Rocking Chair / Tigran Hamasyan / Mike Reinhardt / Antoine Hervé /Oxyd/ Yaron Herman/André Minvielle / André Manoukian / Walabix / NG La Banda / Guillaume de Chassy

– Du 24 au 27 juin :

Les concerts « payants » au Campo-Santo :

24/06 «JAZZ & ELECTRO»
KYLE EASTWOOD
LAURENT GARNIER LIVE

25/06 «JAZZ VOCAL NEW GENERATION»
CHINA MOSES et RAPHAEL LEMONNIER quintet
JAMIE CULLUM

26/06 «JAZZ FOR EVER»
RON CARTER «DEAR MILES»
AVISHAI COHEN

27/06 «ORLEANS JAZZ CLOTURE»
SANDRA NKAKE
GORAN BREGOVIC ET L’ORCHESTRE DES MARIAGES ET DES ENTEREMENTS

Programme Festival de Jazz Orléans en 2008

Retrouvez ci-dessus les membres tirés au sort par quartier pour participer pour un an au Comité de Mobilisation et d’Animation. (CMA)

Seul 300 habitants ont posé leur candidature pour tout Orléans…

Micheline PRAHECQ Conseillère Générale (PS) du Canton St Marc-Argonne et Baptiste CHAPUIS Conseiller Municipal (PS) représentant l’opposition municipale dans ce quartier, saluent l’arrivée de l’UTEQ (Union TErritoriale de Quartier) à l’Argonne qui semble signer le retour tant attendu d’une police de proximité dans ce quartier.

Le renforcement de la police de proximité était un souhait fort depuis de nombreuses années : il s’agissait d’un engagement  des candidats socialistes lors des précédentes élections locales, et Micheline Prahecq, lors de sa rencontre récente avec les policiers du quartier en avait réaffirmé la nécessité.

Ils ont néanmoins quelques regrets :

  • que cette unité ne soit composé que de jeunes recrues avec peu d’expérience

  • qu’il ne soit pas envisagé d’élargir les horaires d’ouverture du poste de police

  • que la politique de prévention ne soit pas développée : il faut en finir avec l’opposition entre prévention et répression !

  • qu’il ait fallu attendre 7 ans pour que la droite ré-invente la police de proximité, créée en 1999 par le gouvernement de Lionel Jospin, et supprimée en 2002 par le ministre de l’Intérieur Sarkozy.

Ils souhaitent donc que les autorités organisent enfin un service de police plus proche des habitants, des acteurs de terrain, des élus locaux afin, notamment, de retisser, dans ce quartier, les liens de confiance entre la population et les forces de l’ordre.

Pour finir, ils redisent l’incohérence entre le discours et la politique de sécurité de la droite : Serge Grouard affiche, dans ce quartier, une baisse de la délinquance de 60%, mais c’est là que le gouvernement décide d’implanter 25 policiers supplémentaires !

Micheline Prahecq, conseillère générale (PS)

Baptiste Chapuis, conseiller municipal (PS)

Le Parti Socialiste réaffirme sa ferme opposition au projet démesuré de la majorité municipale UMP-Modem-MPF qui dénaturera à l’évidence le paysage orléanais et ne fera qu’accroître les problèmes de tout ordre dès sa construction et pour le plus grand désespoir des riverains.

Ce projet aberrant consiste à ériger le long de l’avenue de Paris (N20) et de la gare un immeuble gigantesque, sans égal sur Orléans. Ce « front bâti » atteindra 14m de hauteur et s’étendra sur près de  300m de long (pour échelle, la tour Eiffel mesure 324m).

Alors que la ville prévoit la construction d’un front bâti pour 2008-2009, rien ne permet aujourd’hui de croire en ce projet : les promesses de dépôts de permis de construire sont sans cesse renouvelées depuis mai 2008 ; ce projet semble mal ficelé dans la mesure où aucune information définitive n’est donnée concernant les futurs occupants du front bâti (« un programme de bureaux et d’hôtel pourra être réalisé », site internet de l’Agglo) et dans la mesure où les dimensions de ce bâtiment sont, jusqu’à ce jour, constamment revues à la hausse.

Il est inconcevable qu’un projet d’une telle envergure se fasse en catimini, sans concertation avec les habitants du quartier Gare alors même que la majorité municipale n’a de cesse de communiquer sur sa vision de la démocratie locale. Ces mêmes habitants verront les nuisances se multiplier et devront faire de celles-ci leur quotidien : les nombreux probables employés de bureau du « front bâti » augmenteront considérablement la population journalière du quartier Gare sans qu’il soit prévu d’aménagements supplémentaires et nécessaires pour supporter au mieux une telle métamorphose, et seront le facteur majeur d’une circulation bien plus dense qu’elle ne l’est déjà  ; les riverains qui font face à cette future barre d’immeuble pâtiront d’un manque de luminosité tandis que les riverains côté gare subiront le renvoi (par le front bâti) des nuisances sonores des lignes de chemin de fer ; l’environnement souffrira également, entre autres, de la complexité de la réalisation des travaux sur l’avenue de Paris (N20).

Le Parti Socialiste pense qu’il existe mille et une façons de rénover, d’embellir et de re-dynamiser le quartier Gare. Mais re-produire les erreurs urbanistiques des années 70, comme le propose la droite UMP-Modem-MPF, démontre une nouvelle incohérence dans la politique municipale. S’obstiner dans la réalisation d’un tel projet est une erreur urbanistique, une erreur de démocratie locale et plus encore une erreur politique ; c’est pourquoi il est impératif de remettre en question les positions aberrantes de la droite orléanaise en matière d’urbanisme puisque, sans mauvais jeu de mot, elle se trompe sur toute la ligne…

Yann PORTUGUES

Représentant (PS) de l’opposition au CMA Gare Pasteur St Vincent

Baptiste CHAPUIS

Conseiller Municipal (PS)

Animateur du groupe des élus Socialistes Verts et Apparentés d’Orléans

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1. La droite Européenne aurait façonnée l’Europe

- il n’en est rien, c’est principalement la sociale démocratie et la droite sociale qui ont, depuis le début de l’Europe, cogéré l’Europe. Comment l’UMP, parti phare de la droite Européenne se vante d’être pro Européenne alors qu’elle n’affiche, sur son site de campagne ni son programme du PPE, ni celui de l’UMP. Scandaleux.

- Proposition du PSE avec le Manifesto, il s’agit de rompre avec cette cogestion et politiser clairement le parlement Européen avec des propositions crédibles ; le Manifesto fait plus de 70 propositions concrète, son programme est prêt depuis plus de 6 mois, disponible à tous les citoyens et promue par tous les partis PSE.

2. La droite Européenne prétend répondre à la crise financière

- La droite propose tout simplement de rompre avec ce qu’elle a toujours fait, y compris ces derniers mois : considérer comme passéiste toute régulation, et bloquer tous les textes allant dans ce sens. Les frasques dernières du commissaire Mac Greevy ne peuvent qu’en témoigner. D’ailleurs, rien que des propositions dans le cadre intergouvernementales ne sont évoquées

- Proposition du PSE dans le Manifesto, Il est clairement dit que c’est à l’échelon Européen que cette régulation, premièrement doit s’entreprendre. En s’attaquant aux mécanismes qui ont promue nos économies à leurs pertes : il faut lutter contre les paradis fiscaux, il faut réglementer les investissements par endettement, les agences de notations, épurer les comptes des banques, créer des instances Européennes de régulation.

3. La droite Européenne veut faire des investissements massifs contre la crise en matière de développement durable

- Incapable, alors qu’elle était au pouvoir dans la plupart des pays depuis des années, d’investir avec de réels budgets et des plans coordonnées, sitôt l’élection venue, les partis conservateurs se découvrent potentiellement désirant faire ce qu’ils n’ont jamais réussit à faire.

- Proposition du PSE Le Manifesto propose très clairement un plan de relance. Celui-ci doit créer 10 millions d’emplois, il doit être au services des emplois de demain, il doit prioritairement aider les reconversions industrielles et aider à former ces travailleurs pour les métiers de demain dans leur reconversion professionnelle par un Pacte pour l’Emploi.

4. La droite Européenne veut faire de l’Europe une économie de la connaissance

- En la matière, seul le bilan doit compter : en ayant gouverné dans les pays le plus longtemps depuis 10 ans, les objectifs de Lisbonne n’ont pas été atteint, les gouvernements n’ont pas joué le jeu, la commission Barroso n’a rien fait pour endiguer cette déroute de la stratégie économique de l’Europe.

- Proposition du PSE avec le Manifesto, l’engagement est simple : faire de l’Europe la première puissance en matière d’investissement dans le R&D. Les nouveaux emplois, c’est de la R&D, le plan de relance avec l’économie du développement durable, c’est la société de la connaissance. Celle-ci suppose de l’investissement, des moyens, ceux-ci sont inscrits dans les engagements du PSE.

5. En pleine crise financière, il faudrait baisser les impôts pour rendre les pays plus compétitifs

- Visiblement, ils persistent avec leur idéologie pro libéralisme, y compris lorsque tout leur système de politique économique vient de s’écrouler. La recette est toujours la même, alors que les déficits ne cessent de se creuser, même avec de l’idéologie, les recettes des Etats de droite ne vont pas se tarir. Cet engagement est non seulement incohérent avec les politiques économiques que l’Europe a besoin, mais il ne sera pas respecté par aucun des pays.

- Proposition du PSE avec le Manifesto, le choix est clairement celui d’un fort plan de relance. Un emprunt Européen est également une proposition lancée par les socialistes Européens. A l’image de tout leur programme, il ne s’agit pas de faire de l’idéologie, mais de faire des propositions justes et transparentes pour les électeurs Européens.

Suite aux évènements du 11 septembre et l’instrumentalisation de la menace du terrorisme, Les gouvernements de droite ont exploité la peur pour prendre des mesures liberticides. Ces mesures empiètent progressivement sur les droits fondamentaux. Les socialistes entendent renverser cette tendance. Internet ne connait pas de frontières : la protection des droits fondamentaux sur internet doit faire de même.

Qu’avons-nous obtenu ? / Ou en sommes nous ?

Amendement 138 : Dans le cadre du paquet télécom nous avons fait voter par le PE un amendement qui interdit le principe de riposte graduée en Europe. L’amendement Bono prévoit qu’ « aucune restriction aux libertés fondamentales des internautes ne peut intervenir sans une décision préalable de l’autorité judiciaire ».

  • Non à la coupure de l’accès à internet comme sanction (rapport Lambrinidis, PSE) Nous avons estimé que « l’accès à Internet, comme l’accès à l’éducation, ne devrait jamais être bloqué par des gouvernements ou des compagnies privées ».
  • Non aux Brevets logiciels. Avec Michel Rocard, nous nous sommes opposés à la proposition de la Commission et du Conseil d’autoriser la brevetabilité des logiciels. Ainsi les seuls brevets valides en Europe portent sur des inventions basées sur une innovation appartenant au domaine matériel.
  • Garantir l’accès aux services et contenus de son choix. Sur le paquet télécom, nous avons fait adopter des amendements visant à garantir un accès neutre à toutes les ressources disponibles sur internet, empêchant toute restriction d’accès de la part des opérateurs pour des raisons d’accords commerciaux.


Ce qu’a fait la droite / exemples, votes clés :

  • 88 % des députés européens ont voté pour le fameux amendement 138 (qui empêche une coupure administrative de l’accès Internet suite à un usage illicite). La droite française a voté contre, preuve de son archaïsme. Au mépris des droits du Parlement européen, Sarkozy a demandé dans une lettre à Barroso de retirer l’amendement 138 alors même qu’il avait été voté par une majorité écrasante des eurodéputés.
  • Idem pour le rapport Lambrinidis (« renforcement de la sécurité et des libertés fondamentales sur Internet ») : le Parlement a voté en faveur de ce rapport à une très large majorité exception faite de la droite française. Le gouvernement français a minimisé ce rapport en affirmant qu’il n’avait aucune portée juridique. Comment Sarkozy compte t-il faire pour convaincre les français d’aller voter aux prochaines élections européennes s’il piétine à ce point l’avis du Parlement européen ?
  • Dans le paquet Télécom, la droite a déposé en vain des amendements visant à légaliser les logiciels espions, et à contrôler et limiter l’usage du web.
  • Tant au Parlement qu’au Conseil, la droite fait le jeu des opérateurs en justifiant des restrictions d’accès aux contenus et services disponibles sur internet à des fins commerciales.


Ce que nous proposons :

  • L’Internet est un moyen indispensable à l’exercice des droits fondamentaux Comme pour tout outil, nous devons garantir sa neutralité et la non-discrimination de l’accès à Internet. En tant qu’instrument indispensable pour faire avancer la démocratie et les droits de l’homme, Internet devrait être disponible pour tous, partout, sans censure, sans être pour autant un espace de non-droit, contrairement à la droite qui défend des contrôles disproportionnés portant atteinte aux droits fondamentaux, avec le seul objectif d’instaurer des péages au profit de quelques intérêts économiques.
  • Assurer une meilleure protection des données ; définir de manière stricte le « consentement » par lequel l’utilisateur partage ses données, le rapport de force entre celui-ci et les compagnies privées, ou gouvernements, étant déséquilibré.
  • Parce que Internet bouscule plusieurs secteurs économiques nous défendons un cadre juridique et économique qui favorise la création et développe la diversité culturelle, tout en assurant une rémunération appropriée à tous les ayant-droits, sans criminaliser les citoyens et sans empêcher la circulation des idées.

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Europe sociale

Les services publics constituent un pilier du modèle économique et social des socialistes européens. Ils sont un gage de solidarité et d’égalité entre les citoyens. Ce sont aussi des instruments indispensables  au service d’une plus grande efficacité économique en fournissant des services que le seul marché ne prend pas en charge aveuglé qu’il demeure par les contraintes de court terme. Les services publics participent à l’élaboration du bien être collectif.

Notre objectif est de définir au niveau européen un cadre législatif. Ce dernier doit dépasser le strict cadre national et garantir les missions et le financement des services publics trop souvent mises à mal par une application farouche du droit de la concurrence et une conception du marché intérieur qui fait fi de toutes les autres considérations (aménagement du territoire, objectifs sociaux et environnementaux., développement durable, politique industrielle…. ).

Ce que la gauche a  fait ces dernières années:

  • Nous avons obtenu l’exclusion des  services sociaux et des services de santé du champ d’application de  la directive « Services ».
  • Nous avons  réaffirmé la nécessité d’un cadre juridique européen pour les services publics, afin d’en sécuriser le fonctionnement et le financement .
  • Nous avons élaboré avec l’ensemble des acteurs du secteur (Confédération Européenne des Syndicats, associations, collectivités locales…) un projet de directive-cadre sur les services d’intérêt économique général définissant leurs missions, les règles applicables en matière de financement et de concurrence.
  • Nous avons enrichi la définition de service universel (poste, gaz et électricité, transports…) et renforcé les droits des usagers. Nous avons étendu le champ des missions de services publics notamment dans le domaine des transports ou de fourniture d’énergie.
  • Nous avons garanti le principe de libre administration des collectivités locales  en permettant à celles ci de choisir le mode de gestion et de financement de services publics dont elle sont responsables (régie, gestion déléguée…)

Ce qu’a fait la droite

  • Elle a voté contre l’exclusion des services sociaux de la directive Services et contre un cadre législatif spécifique pour l’ensemble de ce secteur
  • Elle a voté contre une exclusion générale des services d’intérêt économique général de la directive Services
  • Elle a voté contre un projet de directive-cadre sur les services d’intérêt économique général.
  • Elle soutient Barroso dans son refus obstiné de présenter un cadre juridique qui permettrait de sécuriser les missions de services publics et leur  financement..

Ce que nous voulons:

  • Etablir un cadre européen pour les services publics, qui garantira aux citoyens non seulement un  droit d’accès universel et égal à ces services mais qui permette aussi de prendre en compte des nouveaux besoins et aux citoyens de participer à l’évaluation des missions de services publicss
  • Garantir que les règles européennes en matière de concurrence et du droit des entreprises ne s’opposeront pas à l »accomplissement des missions de services publics et à leur financement. . Ceci passe notamment par le plein  respect du principe de libre administration des collectivisés locales pour gérer les services publics locaux dont elles ont la charge.
  • Assurer que les critères sociaux et environnementaux dans l’attribution des marchés publics puissent être appliqués sans restriction par les autorités publiques et les collectivités locales
  • Assurer la spécificité des services sociaux d’intérêt général…


RDV Vendredi 1er mai,  10h30 place de la Loire

(face au cinéma Pathé)

1) Les origines : un projet citoyen sur un territoire

Les régies de Quartier sont nées, en 1988, dans les corons de Roubaix comme réaction citoyenne des habitants qui ne voulaient pas rester passifs face à l’évolution que certains prévoyaient pour leur quartier. Ce sursaut citoyen et le désir d’être acteur sur son territoire fondent le projet politique d’une Régie de quartier.

Aujourd’hui nos cités connaissent de nouveaux déséquilibres, des formes de discrimination face à l’emploi, des inquiétudes face à la violence ou la dégradation de l’habitat. Les régies de quartier offrent un cadre d’action pour tous ceux qui veulent requalifier leur quartier, y recréer le lien social, créer de nouveaux services répondant aux vrais besoins de la population, participer à l’insertion des plus éloignés du travail.

Chaque régie décline à sa façon son projet associatif en tenant compte des besoins et des forces spécifiques à son territoire en s’inspirant de la charte et du Manifeste du mouvement des Régies de quartier.

2) Les valeurs du projet Régie de quartier

Les régies de quartier revendiquent les valeurs du projet rassemblées dans les textes fondateurs du réseau : le CNLRQ : Comité National de Liaison des Régies de Quartier.

Le premier énonce un ensemble de règles de fonctionnement des régies : c’est la « Charte nationale des régies de quartier » qui date de 1991.

Le second énonce des valeurs auxquelles adhèrent les acteurs des Régies de quartier c’est le « Manifeste des régies de quartier » élaboré en 1993.

Ces deux textes sont complémentaires et se répondent l’un l’autre. Dans les deux cas, i ne s’agit pas d’une loi, mais de principes vers lesquels tendre. Aucun des thèmes majeurs du travail, de la sécurité, du logement, de la santé, de la formation, de l’intégration, de l’éducation, ne peut se passer de la compréhension des autres pour s’éclairer lui-même.

A leur échelle, les Régies de quartier et leurs partenaires portent cette préoccupation depuis de nombreuses années. Ils entendent la promouvoir pour briser avec, les stratégies d’abandon et de renoncement.

3) L’économie solidaire au service du territoire et des habitants :

Les activités d’une Régie de quartier ont un caractère d’utilité sociale : valorisation de la dimension technique des activités en lui associant dans la pratique comme dans l’esprit, la dimension de création du lien social et du lien politique.

Ces activités, qui sont ancrées dans le secteur de l’économie solidaire, répondent à un intérêt général, avec des valeurs de partage et de solidarité, s’inscrivent dans une logique de projet pour un territoire avec une double démarche l’insertion et d’économie solidaire, sont conduites par des démarches collectives et participatives, dont le but est d’apporter des réponses à des besoins fondamentaux et qui permettent le développement « d’un mieux vivre ensemble ».

Les deux régies à Orléans sont : Argonne Services Plus, et REPERES (La Source)

La Régie de quartier est une réponse originale et efficace. Elle se singularise en contribuant à recréer, réorganiser et revitaliser le territoire à partir d’activités économiques de proximité. Celles-ci trouvent leur source dans le maintien et l’amélioration du cadre de vie, la mobilisation et l’implication des habitants. Les régies de quartier, crées au début des années 90 à Orléans doivent être soutenues pour renforcer notre démarche vers l’économie sociale et solidaire.


Sur le même sujet:

Lettre ouverte au Maire d’Orléans sur la question de la Régie de quartier de La Source

Question Orale sur l’avenir des régies de quartier d’Orléans (Conseil Municipal 24/04/09)

Monsieur le Maire,

Nous avons récemment appris, par la presse, le projet de création d’une association unique et communale en lieu et place des régies de quartiers REPERES et Argonne Service Plus.

Nous avons appris que ce projet visait à mettre en œuvre une politique d’insertion professionnelle et sociale à l’échelle de la ville voire au delà.

Au moment où les difficultés sociales et économiques fragilisent encore plus les personnes les plus en difficulté de notre ville, l’absence de clarté sur le projet de la ville est dramatique et laissent peser sur de nombreux orléanais une incertitude très inquiétante que nous souhaitons vous porter. En effet, les régies ont un ancrage local fort et les habitants des quartiers, les salariés et les bénévoles de ces 2 associations s’interrogent sur l’élaboration de ce projet et sur son contenu.

Les régies correspondent à une démarche d’insertion qui a fait ses preuves et qui bénéficie de l’appui d’un réseau national permettant aux bénévoles et aux salariés de recevoir des informations, de se former et d’échanger sur les pratiques favorisant l’insertion professionnelle et sociale. Ce réseau est reconnu par les pouvoirs publics (Collectivités locales, départements, régions) et par l’Etat. Des subventions sont obtenues de plusieurs financeurs.

Localement, les 2 régies de quartiers agissent quotidiennement depuis plus de 15 ans et ont été prises pour exemple dans de nombreuses villes. La création de ces structures a permis de favoriser l’initiative locale, l’expression des citoyens, l’émergence d’une véritable citoyenneté tout en agissant pour le lien social dans ces quartiers.

Tout un acquis est ainsi mis en cause sans que le projet de la ville ne donne d’indications sur la manière dont il serait conduit et sur son réel contenu, ni même sur le calendrier envisagé.

Cette démarche met aussi en cause l’initiative associative et ne correspond pas à l’Agenda 21 municipal qui pose le principe de la participation des habitants et la concertation préalable à la prise de décision.

Nous souhaitons donc des précisions sur votre projet, notamment :

1. quant à la reprise des activités et des salariés qui font fonctionner les deux régies, qu’ils soient salariés en CDI mais aussi en contrats aidés

2. quant à l’articulation entre une approche sur tout le territoire de la ville et la nécessaire proximité avec les habitants que requiert la fonction « lien social » de ces associations.

3. quant aux conditions de son élaboration qui n’a pas été concertée avec les associations existantes mais qui leur est annoncée comme étant décidée sans possibilité de négociation. Il faut souligner que la décision prise n’a pas donné lieu à la saisine de la commission municipale compétente, ni a fortiori de débats et de délibérations dans un conseil précédent.

mercredi 29 avril
21h45 : Porte Bourgogne
Itinéraire du cortège
rues de Bourgogne (angle rue de la Tour Neuve), Louis Roguet et place de la République.

22h15 : Place de la République
Son et lumière « sur les pas de Jeanne » conçu par Alain Tissier en collaboration avec Denis Boudin et avec la participation de l’association.

vendredi 1 mai

Manifestation du 1er mai

RDV 10h30 en face du Cinéma Pathé

16h00 : Palais des Sports
Concert sous la direction d’Olivier Roussillat et de Benoît Robichon – Gratuit .

samedi 2 mai
10h00 : Maison de Jeanne d’Arc
Exposition « Les statues de Jeanne d’Arc en cartes postales. Hommage à Pierre Hamel »

dimanche 3 mai
15h30 : Carré Saint-Vincent
Salle Pierre-Aimé Touchard
« Une voix de France » par le Chœur et l’Orchestre des Cordeliers de Nancy et le Chœur des Combelles de Bazoilles, avec la participation de Marie Krier, soliste.
Euvre créée par Emmanuel Konstant en 2008 en hommage à Jeanne d’Arc.
Entrée gratuite


jeudi 7 mai

10h00 : Campo Santo
Echoppes de plus de 100 artisans venus de toute la France, tavernes gourmandes (boissons et mets médiévaux, dégustation d’hypocras, galettes). Animations médiévales .

Horaires du marché médiévale : Marché du 7 au 10 mai.
Les 7 et 9 mai : de 10h à 22h.
Les 8 et 10 mai : de 10h à 20h.

19h00 : Eglise Saint Pierre du Martroi
Concert de la Chorale Francis Poulenc et la Chorale Cantata (Cracovie – Pologne). Gratuit dans la limite des places disponibles.

22h00 : Place Sainte Croix
Cérémonie de Remise de l’Etendard par Serge Grouard, Maire d’Orléans Député du Loiret, à Monseigneur André Fort, Evêque d’Orléans, suivi du son et lumière sur la cathédrale « le Chemin des Cathédrales » conçu par la société 4 Horizons.
Avec la participation de Corinne Sertillanges et de la Musique municipale d’Orléans sous la direction d’Olivier Roussillat.
A partir de 23h, le groupe Dihun Keltieg (cornemuse écossaise) se produira dans la cathédrale.

23h00 : Place de la Loire
Soirée électro à l’issue du son et lumière
Set de David Vendetta puis live d’Etienne de Crécy – Gratuit.

vendredi 8 mai

8h15 Cérémonie du 8 mai 1945

9h Un petit Café au Lutécia avec les élus socialistes

10h45 : Place Sainte-Croix
Hommage à Jeanne d’Arc par les Provinces françaises.

12h : Place du Martroi
Danses par les Provinces françaises.

14h50 : Place Sainte Croix
Défilé des troupes à pied depuis la rue de la République jusqu’à la place Sainte-Croix. Défilé des troupes motorisées depuis les Tourelles jusqu’à la place Sainte-Croix.

15h20 : Place Sainte Croix
Cortège composé des médiévaux avec en tête de défilé Jeanne d’Arc et son escorte, des corps constitués, des associations locales ainsi que les élus municipaux du groupe Socialiste Vert et apparenté.

18h30 : Place Sainte Croix
Restitution de l’Etendard par le Clergé à la Municipalité.

samedi 9 mai
Fête de l’Europe, place du Martroi avec les socialistes

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

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