Le RSA c’est pour ceux qui ne travaillent pas, un revenu minimum et pour ceux qui travaillent un complément de revenu. Une idée interessante. Le revenu de solidarité active vise à supprimer les effets de seuil qui font qu’actuellement, une personne bénéficiant d’un minimum social et reprenant une activité rémunérée au SMIC voit son revenu diminuer. Pour le financement, la taxation du capital…. Une idée de gauche ?
Le système du RSA introduit donc d’emblée une contrainte pour ceux qui sont allocataires des minima : reprendre un emploi. Lequel me direz vous ? celui loin de chez eux ? celui mal payé ? celui pour lequel vous êtes sur diplômé ?
Il s’agissait bien d’une idée séduisante mal appliquée, une habitude locale qui trouve un écho nationalement. Sur la taxation du capital pour le financement du RSA, dès lors que le bouclier fiscal reste en place, seuls les épargnants, souvent modestes, seront mis à contribution. Il faut souligner l’absence d’évaluation indépendante du dispositif testé dans 34 départements et que le budget alloué (1,5 milliards d’€) semble un peu juste pour couvrir l’ambition affichée.
Une question centrale reste aussi en suspend, le sort des RMIstes de longue durée qui sont souvent inaptes au travail de manière structurelle et échappent donc à la logique du RSA version Hirsch.
Le RSA avait pourtant tout d’une bonne idée. Une idée de gauche mal appliquée par un gouvernement de droite…
Réactions (Wikipédia)
L’économiste Thomas Piketty considère que « l’impact global sur l’offre de travail de cette nouvelle forme de subvention au temps partiel que constitue le RSA – et que ne manqueront pas d’utiliser les employeurs, en proposant davantage d’emplois à temps partiel » risque d’être négatif.
L’association ATTAC considère que « la mise en œuvre du RSA n’ambitionne que le maintien de revenus très bas, tout en encourageant la généralisation d’emplois très faiblement payés et à temps très partiel ».
Pour le mensuel de critique sociale CQFD, le RSA vient compléter les mesures prises par le gouvernement début 2008 à l’encontre des chômeurs, pour instaurer une forme de « Service du travail obligatoire » : « il s’agit ni plus ni moins de fourguer aux employeurs un nouveau bataillon de salariés jetables »

A la lecture du net, vous pourrez trouver un grand nombre des contributions qui seront présentées cette semaine et déposées mardi prochain. Pour faciliter vos lectures, vous trouverez ci-dessous un grand nombre de contributions générales. (en attente des autres)
Après Ségolène Royal, c’est au tour de Bertrand Delanoë de mettre sur la toile ses premières réflexions, prémices d’une motion pour le congrès du PS.
Le texte de base
» Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et de l’espérance pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine et la sauvegarde de la planète. «
Même si le style est un peu « techno » les principes sont précis et ambitieux. Je ne vois pas pour le moment de modifications profondes à apporter à ce texte, peut être ajouter une référence au « réformisme de gauche« . Une large place est laissée à la prise en compte du développement durable dans cette déclaration, voir même un peu trop. Cela marque une réelle rupture avec notre tradition productiviste. La critique du capitalisme semble malgré tout être une simple condamnation morale. L’économie de marché est reconnue mais il y a heureusement une contestation des dérives du capitalisme financier.
L’information a circulé plus vite que le web 2.0 pour arriver dans la presse avant même la confirmation de Delanoe lui même montrant l’engouement pour cette réunion. L’information reste pourtant vrai. 

J’ai découvert sur le site des 
Quelques semaines seulement après sa prise de fonction, Gordon Brown engage un vaste chantier de
Avec ce titre provocateur, je souhaite passer un coup de gueule. 20 bouquins incendiaires et inquisiteurs sur la campagne présidentielle sont ou vont sortir en librairie. Qu’apportent-t-ils vraiment au débat ?
On gagnerai ensemble, et la défaite serait personnelle ? La défaite n’est pas uniquement le fait de la capacité de tel ou tel candidat mais bien de notre programme voir nos pratiques durant cette campagne. Je ne dis pas que Ségolène est exentée de tout reproche. La défaite est collective, chacun à son niveau, et au sein du PS on doit le reconnaître pour pouvoir avancer. La cohésion voir même la discipline de parti (oui j’ose le dire) a fait défaut lors de cette campagne. Nulle doute qu’il est maintenant à la mode de critiquer la campagne présidentielle, mais une question me vient à l’esprit, tous ces donneurs de leçons, d’après guerre, pourquoi n’ont ils pas réagis plus tôt ? Le choix de recourir aux primaires n’était-il pas la meilleure solution si tardive soit elle ? Les militants (qui ont tous été un jour des nouveaux) sont aveugles et ne réfléchissent que par le prisme des médias ? Laissez moi en douter…
J’ai découvert cette initiative lancée par le quotidien
Nous voilà arrivé le Dimanche Matin, dernier jour de ces universités d’été du PS. Les militants ont des petits yeux, la nuit a été courte. Le temps n’est plus aux ateliers mais au discours de cloture. S’enchainent à la tribune, le premier secrétaire fédéral, le maire de La Rochelle (La Rochelle, Belle et Rebelle), les députées du coin (delphine batho entre autre), le président des élus socialistes et républicains,
Pour ma part j’ai tout particulièrement apprécié le discours du premier secrétaire fédéral et
L’université d’été m’a permis de rencontrer et d’échanger avec de nombreux « camarades » et de me préparer à la rentrée politique. La rénovation du PS n’est pas juste nécessaire mais indispensable à sa survie. Néanmoins il ne faut par oublier la rentrée sociale et l’opposition constructive à une droite dure et décomplexée.
Après le repas, j’avoue avoir eu un coup de barre. J’ai donc décidé de ne pas me concentrer sur un seul atelier mais de « picorer » dans les ateliers qui m’interessent.
Ensuite, direction celui-ci sur: L’état de la société, y a t-il droitisation de la société française ? en présence 
Le Parti Socialiste tenait son université d’été à La Rochelle du 31 au 2 Septembre. Ce moment est très attendu par tous les militants socialistes. Il sonne la rentrée politique à gauche. Il est vrai que cette rentrée avait déjà été amorcée par les fêtes de la Rose de Melle et de Frangy la semaine précédente. Chaque année une spécialité. L’année dernière il s’agissait du bal des prétendants à la désignation interne, cette année il s’agissait plutôt du bal des absents. Qui allait être présent à cette université d’été ? A entendre la longue liste des absents, François Hollande pensait même se retrouver tout seul à La Rochelle. Bien au contraire, nous étions bien plus nombreux que les années précédentes, plus de 3 500 militants et élus ont fait le déplacement pour échanger, débattre et ainsi commencer la fameuse et dorénavant célèbre rénovation.
Tout à commencer vendredi en début d’après midi par le discours d’ouverture de Ségolène Royal, je ne pourrais pas en parler ici et vous renvoi donc aux médias traditionnels car il a eu lieu dans l’auditorium de l’espace Encan au nombre de places très limités.
Ensuite on eu lieu les premiers ateliers, j’ai pour ma part participé à celui animé par Delphine Batho sur “Sondages, anticipation ou précipitation ?” en présence de Jérôme Sainte-Marie, directeur de l’institut de sondages BVA Opinion. Vous pourrez trouver à cette 
Quand certains préfèrent le
Et donc m


ORLÉANS (Reuters) – Michel Sapin (PS), député de l’Indre depuis 2007, président de la Région Centre depuis 2004 et conseiller municipal d’Argenton-sur-Creuse depuis 2001, a annoncé sa démission de conseiller régional, provocant ainsi la vacance de la présidence.
Les éléphants vivent en communauté réduite mais à forte cohésion. On peut ranger dans les éléphants roses (hors consommation d’alcool) Laurent Fabius, Martine Aubry, Jack Lang, Henri Weber, Henri Emmanuelli et l’éléphant devenu solitaire Lionel Jospin. Un très vieux éléphant plein de sagesse qui traine la patte droite malgré un parcours exemplaire, Michel Rocard. En quelque sorte, la génération Mitterrand, qui déjà en 1981 était élue.
Les jeunes lions (lionnes) sont les quadras ou assimilés du Parti. Il s’agit entre autre d’A. Montebourg, de Manuel Vals, d’André Vallini, de Julien Dray, David Assouline, Malek Boutih, Michel Sapin, Annick Lepetit, Bruno Leroux, ou encore Vincent Peillon, avant qu’il ne perde son territoire de chasse. Moins connus que les éléphants, ils estiment que c’est à leur tour de diriger la savane.




