La réforme est désormais enclenchée : le gouvernement réformera les régimes spéciaux de retraite. Ces régimes concernent 5% des retraites en France. Ils ont été obtenus par des luttes sociales des salariés et institutionnalisés en 1945 lors de la création de la sécurité sociale. Pour réformer les régimes spéciaux la droite n’hésite pas à marteler de faux arguments.
Au nom de l’ « équité » martelée sans cesse par la majorité. C’est oublier un peu vite que si les bénéficiaires de régimes spéciaux cotisent 37,5 annuités, et peuvent donc prendre leur retraite entre 50 et 60 ans, il y a plusieurs contreparties. Les salariés des régimes spéciaux cotisent davantage, ils ont donc un salaire moindre.
D’autre part, le montant de leur retraite est inférieur, car le taux de remplacement, c’est-à-dire le niveau de la retraite par rapport au dernier salaire, est inférieur au taux de remplacement des autres salariés.
La question de l’âge à la retraite pose l’argument massue de la droite qui est la question du financement. Mais, s’il est vrai que notre système de protection sociale n’est pas suffisamment financé, il faut s’interroger sur les choix politique qui sont faits.
En effet, comment ne pas trouver aberrant d’entendre Sarko expliquer qu’il existe un problème de financement de la sécurité sociale, alors que dans le même temps il exonère les entreprises de cotisations sociales, et les heures supplémentaires ? Si déjà le patronat était réellement mis à contribution pour financer la protection sociale, notre système s’en porterait un peu mieux. Quid également des revenus non taxés ? (stock option)
Par ailleurs, les salariés des régimes spéciaux n’auraient plus de raison d’en bénéficier car la pénibilité pour laquelle ils l’avaient obtenue n’existerait plus. Si l’évolution technique a fait évoluer les métiers, la pénibilité n’a pas disparue pour autant. Une étude récente démontre que les conducteurs de train, par exemple, sont en moyenne trois fois plus stressés qu’à l’époque où ils devaient mettre du charbon pour faire avancer la locomotive.
La droite pointe toujours du doigt les régimes spéciaux de la SNCF ou d’EDF-GDF mais n’évoque jamais le financement des retraites des professions libérales, des agriculteurs etc qui sont largement co-financées par les cotisations des salariés.
Pour le gouvernement UMP la réforme des régimes spéciaux n’est qu’un coup d’essai. Cela s’inscrit dans la lignée des précédentes contre-réformes que la droite à enclenchée lorsqu’elle était au pouvoir.
Après cette réforme, Sarko l’a déjà annoncé, il veut réformer l’ensemble du système des retraites et faire travailler les salariés plus longtemps, parce que l’on vit plus longtemps. Je ne partage pas cette vision, loin de là…
Le travail ne doit pas occuper la totalité de la vie d’un travailleur, que celui-ci doit pouvoir bénéficier de temps libre. (A quand le retour du ministère du temps libre !) A la compensation financière et aux retraites anticipées dues à la pénibilité du travail, il faut une prise en compte des nouvelles formes de pénibilité, « comme le stress ou les troubles musculo-squelettiques« , en amont. Une bonne qualité de vie n’a pas de prix et ne peut pas être compensée par des compléments financiers. Le dialogue entamé entre les partenaires sociaux doit aboutir à des propositions concrètes pour que travail ne rime plus avec « souffrance ».

Le Président les avait froissé avec une citation du livre de Yasmina Reza, « L’Aube le soir ou la nuit »: « Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar?« , aurait-il dit lors d`une visite à Plouarzel.
* Pourquoi ne pas envisager la circulation du Tram durant la nuit lors des week end ?
Le 16 septembre, Serge Grouard disait alors » Ceux qui se déclarent maintenant n’ont rien à foutre » » Napoléon disait mûrir très lentement les décisions et les prendre en une fraction de seconde; je mûris ma décision » (Il se prend pour Napoléon…appelez l’asile !!!)
Cette majorité n’a que mépris et arrogance pour les orléanais, et n’accepte plus la critique même constructive. Il ne fait pas bon critiquer un bilan en demi teinte. L’agressivité verbale est révélateur d’un malaise. La posture ne tient plus, au bout de 7 ans les orléanais même abreuver de communication excessive, ouvre les yeux sur la politique mise en place durant ce mandat.
Et oui, Orléans et l’agglo doivent avoir en réserve les fonds nécessaires à moins qu’il ne souhaite vraiment pas mettre en place la deuxième ligne de tram. On se rappelle qu’il avait fait campagne en 2001 sur ce sujet. Il faut également rappeler que 97% des Orléanais en sont content aujourd’hui. On voit là un constat amer, il y a le discours sur le développement durable et le manque cruel d’actes. L’écologie de la communication et du paraitre à défaut de l’écologie du concret et du quotidien. Aucun bâtiment créé en 7 ans ne respecte les normes HQE (hautes qualités environnementales), aucun panneaux solaires installés, aucune réflexion sur la consommation d’énergie… On peut mettre au bilan de l’actuelle majorité un professionnalisme impressionnant dans la création de
Le coût de la construction de la 2ème ligne de tram a été revu à la hausse : 18 millions de plus que prévu ! 

Dans un édito au vitriol, le prestigieux quotidien américain dénonce une «nouvelle loi hideuse» et dresse un parallèle avec certaines lois de la France de Vichy.
« En date du 7 juin 2007 la Direction du groupe GEMALTO 1er fabricant de cartes à puce au monde annonçait la fermeture du site AXALTO d’Orléans avec 362 postes supprimés. Cette restructuration entraine également la suppression de 46 postes sur le site de MEUDON et 76 postes sur celui de GEMENOS. Monsieur Patrick Poivre d’Avord a évoqué cet état de fait lors du JT de 20 heures le jour même. Depuis cette date plus aucunes informations n’ont été relayées par les grands journaux télévisés nationaux. Or depuis maintenant deux semaines les salariés d’AXALTO Orléans manifestent leur mécontentement face aux mesures insuffisantes prises par la Direction concernant : le plan de revitalisation du bassin d’Orléans la ré industrialisation du site. Des mesures sociales et des moyens pour le reclassement des salariés Des mesures financières adaptées à la hauteur des enjeux.





J’ai découvert sur le site des
Le comité de soutien de l’école maternelle René Thinat, à Orléans, et le Réseau Education Sans Frontières appellent à un rassemblement le mercredi 26 septembre à 17h30, place de la République à Orléans, pour soutenir la famille Muliqi, expulsée il y a un mois vers le Kosovo, et qui se trouve là-bas dans une situation extrêmement difficile (pas d’école, pas de papiers)
Le suspense était insoutenable au
Pourquoi ne pas créer une instance consultative de la vie universitaire regroupant des représentants étdiants, des professeurs et des agents ?
Santé
Faiblesses
SMIC et pouvoir d’achat et minimas sociaux
Une AMAP (
